Recettes budgétaires, consommation, croissance : pièges et opportunités de l’arme fiscale
Publié le 10 décembre 2014L’atelier du 9 décembre 2014, avec Pascal Saint-Amans, était animé par Françoise Crouïgneau, vice-présidente de l’Ajef.
Le niveau d’imposition dans les pays de l’OCDE s’approche d’un niveau record, presque comparable à celui d’avant la crise. Mais le dosage des impôts varie beaucoup d’un pays à l’autre. Selon l’OCDE, un rééquilibrage progressif des impôts sur le revenu en faveur des impôts sur la consommation serait moins dommageable pour la croissance, ces derniers n’affectant pas l’épargne et l’investissement et ayant moins d’effets sur les décisions de travailler des ménages. Une TVA à taux unique et modéré reposant sur une large assiette serait l’approche à privilégier. Elle permettrait d’améliorer la capacité d’un Etat à percevoir des recettes tout en réduisant les coûts administratifs et le coût de la discipline fiscale.
Avec Pascal Saint-Amans, Directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE.
Comment le niveau de la fiscalité se compare-t-il d’un pays à l’autre ? Quels sont les effets économiques de différents niveaux d’imposition ? Quelle est la part relative des différentes sources de recettes fiscales selon les pays ?
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