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Matinée exceptionnelle avec les conseillers des principaux candidats à la présidentielle sur leur programme économique, le 12 avril à 8h15

L’AJEF organise une matinée exceptionnelle de débat avec les conseillers économiques des principaux candidats à l’élection présidentielle sur le thème :

« Programmes économiques Présidentielle 2017: le point dans la dernière ligne droite »

avec:

Capture d’écran 2017-03-28 à 16.22.15

(de gauche à droite: Pierre-Alain Muet, Bernard Monot, Jean Pisani-Ferry, Liêm Hoang-Ngoc)

Pierre-Alain Muet (pour Benoît Hamon)
Bernard Monot (pour Marine Le Pen)
Jean Pisani-Ferry (pour Emmanuel Macron)
Liêm Hoang-Ngoc (pour Jean-Luc Mélenchon)

 

Précision sur les invités : Eric Woerth, représentant de François Fillon, a déjà été reçu par l’Ajef le 16 mars.

Une occasion unique à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle de clarifier les propositions des candidats.

Pour participer à cette rencontre exceptionnelle et permettre sa bonne organisation :

Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le :

Lundi 10 avril à 12h par mail à ajefassociation@gmail.com 

Précision IMPORTANTE : notre assistante, Nadine Decorce, étant en congés la semaine du 3 avril, vous ne recevrez pas de mail de confirmation durant cette période mais votre INSCRIPTION SERA BIEN PRISE EN COMPTE

Tarification

Participation : Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros – Journalistes adhérents freelance : 15 euros 

Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Retrouvez en cliquant ici les précédents petits-déjeuners.

Le rapport d’activité 2016, présenté par Serge Marti

RAPPORT D’ACTIVITE DU PRESIDENT

Bonjour à tous, journalistes et membres associés de l’Ajef, et merci de participer à cette Assemblée générale ordinaire. Merci également à l’équipe du Commissariat général de France Stratégie – et tout particulièrement à Jean-Marie Roullé et Marie-Christine Gorju – de nous accueillir à nouveau dans ces locaux historiques.

Avec votre permission, je vais bien sûr faire le bilan de nos activités au cours de l’année 2016 de façon à recueillir vos question et commentaires, mais sans trop m’étendre, de façon à réserver un peu de temps, exceptionnellement, à des propos disons un peu plus personnels.

BILAN D’ACTIVITE 2016

En dépit d’un contexte économique et éditorial toujours aussi difficile, marqué par les difficultés que connaissent nombre de titres de la presse écrite et audiovisuelle d’une part, et par la précarisation croissante de notre profession de l’autre, sur fond de coupes claires dans les effectifs des rédactions, nous avons maintenu le niveau élevé de nos manifestations et de nos activités, en nombre comme en qualité des intervenants. Le souci de préserver la santé financière de notre association, assise sur les seules cotisations de nos adhérents, journalistes et membres associés, et la fidélité des Partenaires du Club de l’Ajef , nous a malheureusement contraints à interrompre les Amphis de l’Ajef, gratuits et ouverts à tous qui, chaque mois, se tenaient au lycée Louis le Grand. Qu’il me soit permis de remercier ici et chaleureusement ceux qui ont organisé et animé pendant de longues années ces Amphis, à savoir d’abord Alain Vernholes qui en a été le fondateur et Gérard Horny qui l’a épaulé ces derniers temps.

Pour ce qui est de nos activités traditionnelles, voici un rapide bilan :

. Les petits déjeuners :

Nous en avons organisé douze en 2016 contre huit l’année précédente, tous au Procope où nous avons reçu notamment Henri de Castries, Maurice Lévy, Pascal Lamy, Angel Gurria, Pierre Gattaz, Guillaume Pépy et enfin, une femme, Isabelle Kocher, la directrice générale d’Engie.

Merci aux membres du Bureau qui ont permis d’accueillir ces personnalités.   A cela il faut ajouter deux petits déjeuners dits « pédagogiques » préparés avec le cabinet Jeantet et qui se sont tenus dans leurs locaux, l’un sur le rapport Terrasse, l’autre sur les lanceurs d’alerte.

. Les Ateliers de l’OCDE :

Ils ont toujours autant de succès. Organisés et animés le plus souvent par Françoise Crouïgneau, en liaison avec l’équipe de communication du Château de la Muette, ils ont été au nombre de sept, comme l’année précédente, sur des sujets divers parmi lesquels le travail dans un monde numérisé, les migrations, le chômage des jeunes ou encore les défis de l’innovation.

. Les Ateliers de l’économie à Bercy :

Grâce à l’insistance de ceux qui en ont la charge et notamment de Philippe Plassart, aux côtés du Sircom, le service de communication de Bercy, cette activité qui, il faut le reconnaître, était un peu en jachère, a repris vie. Trois ateliers ont pu être montés en 2016 autour de Bruno Dalles pour Tracfin, Martin Vial pour les participations de l’Etat, et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises.

Ce début d’année confirme ce renouveau au regard des deux Ateliers déjà organisés avec Jean-Luc Tavernier pour l’Insee et Odile Renaud Basso, la directrice du Trésor, ce dernier ayant suscité un très vif intérêt.

. La défense de la liberté d’expression

Il s’agit là d’un impératif pour une organisation comme la nôtre, attachée au droit et devoir d’informer librement. Le groupe de travail constitué autour de Ludovic Arbelet, notre « Monsieur juridique », Francis Brochet et Christian Ménanteau nous a permis d’être parfaitement informés sur les initiatives et le cheminement des différents textes sur le sujet, de façon à pouvoir intervenir afin de limiter les entraves au libre exercice de notre métier. Ludovic continue à exercer une veille attentive sur ces sujets au juridisme parfois un peu complexe.

A son initiative, l’avocat Christophe Bigot, spécialisée sur les questions liées à la presse est venu nous éclairer lors d’un petit déjeuner Ajef.

En dehors de ces activités traditionnelles, votre association a poursuivi son action pédagogique en faveur d’une meilleure connaissance de l’économie auprès du plus grand nombre et notamment des milieux scolaires et universitaires. Nous avons reconduit notre partenariat avec les Journées économiques de Lyon, les Jéco qui, en novembre dernier, ont encore rassemblé plus de 10 000 participants sur trois jours. A cette occasion, comme les années précédentes, l’AJEF, à l’initiative de Françoise Crouïgneau, a organisé sa propre table ronde et assuré l’activité éditoriale d’un blog très consulté et réalisé par des étudiants en journalisme. L’Ajef a également reconduit son partenariat actif avec la Journée du Livre et du Prix du livre d’économie et le Prix du meilleur article financier.

Des manifestations et activités diverses dont se fait écho notre site internet Ajef.net placé sous la responsabilité de Françoise Crouïgneau, avec l’appui de Mégane, jeunes stagiaire du CFJ. Une source d’information sur nos activités et sur la profession de plus en plus consultée.

. Le 60ème anniversaire de l’Ajef.

Notre association devait célébrer à la fin de l’année dernière les 60 ans de son existence. Pour ses 50 ans, nous avions pu organiser une belle manifestation au Sénat et publier un livret intitulé « 50 ans d’informations financières » avec la participation de personnalités du monde économique et politique. Ceci grâce aux sponsors sollicités par Solange Stricker. Il en est resté un « trésor de guerre » qui nous a permis de tenir quelques années jusqu’à ce que le Club de l’Ajef et ses Partenaires prennent le relais.

Cette fois et je suis le premier à le regretter, nous n’avons pas pu récidiver pour nos 60 ans, faute de sponsors et je n’ai pas voulu que l’organisation d’une manifestation de ce type, aussi symbolique soit-elle, comporte le risque de mettre en danger le financement  des activités de l’association tout au long de l’année 2017.

Rien n’est perdu car on peut très bien, si la situation financière nous en laisse la possibilité, organiser dans les prochains mois une manifestation spécifique sur un thème lié à l’information ou à un grand sujet économique avec, en toile de fond, les 60 ans d’existence de l’Ajef. A cet égard, la matinée présidentielle organisée le 12 avril en présence des conseillers économiques des principaux candidats à la présidentielle aurait pu être ce type d’occasion mais le temps nous a manqué pour la transformer en véritable caisse de résonance.

Tout ceci me conduit à évoquer les perspectives 2017 et les missions qui vont incomber au nouveau bureau, placées sous le signe de la continuité mais aussi du renouveau.

LES PERSPECTIVES 2017

Elles tiennent en quelques mots : continuer à développer les activités de l’Ajef en les rationalisant au mieux des intérêts de ses adhérents, ce qui implique sans doute de procéder à des ajustement en fonction de nos moyens, humains et financiers ; veiller de près aux finances de l’association ; enfin, prospecter de nouveaux adhérents en s’interrogeant sur ce que l’Ajef peut et doit leur apporter pour pouvoir compter sur leur fidélité et résister à un mouvement d’érosion qui se poursuit au fil des ans.

Vous souhaiterez sans doute commenter ces points importants à l’issue du rapport de notre trésorier, Cyrille Lachèvre. Nous en aurons l’occasion mais je voudrais juste dire un mot sur la structure de gouvernance de l’Ajef. Le bureau sortant avait commencé à répondre au triple impératif que nous nous sommes fixés, pour le bureau comme pour l’ensemble des adhérents de l’Ajef : rajeunir et féminiser les équipes, diversifier les titres représentés. Pour ce qui est du rajeunissement du bureau, il est en bonne voie avec l’arrivée, lors du dernier renouvellement, d’Emmanuel Cugny, de Francis Brochet et de Ludovic Arbelet qui ont été particulièrement actifs.

Ce mouvement va se poursuivre avec la candidature de Richard Hiault et de Hervé Godechot à la présente élection.  La diversité des titres représentés, de la presse écrite comme audiovisuelle en est le corollaire naturel. La féminisation, en revanche, est loin d’être au rendez-vous. L’arrivée de Marie Dancer n’en est que plus méritoire et il faut poursuivre les efforts visant à rééquilibrer une situation décalée au regard d’une profession qui s’est fortement féminisée, y compris dans le domaine économique.

La plupart de ses membres sortants se représentent et je les remercie vivement. Mais c’est à l’ensemble de l’actuel bureau que je voudrais m’adresser. A Anne-Marie Rocco et Jean-Paul Chapel qui ne se représentent pas et qui nous ont transmis des messages très amicaux. A ceux qui replongent avec entrain en se portant candidats : Ludovic Arbelet, Francis Brochet, Emmanuel Cugny, Philippe Escande, Axel Krauze, Cyrille Lachèvre, Christian Ménanteau, Philippe Mabille et Philippe Plassart.

A tous ceux là, je voudrais exprimer la grande satisfaction que j’ai éprouvée de travailler avec eux au cours de toutes ces années, dans un climat au moins aussi amical que professionnel. Qu’il s’agisse de la préparation et de l’animation des petits déjeuners, des Ateliers, et de bien d’autres manifestations où notre présence est toujours vivement appréciée. Ou encore à l’occasion de nos réunions de bureau au café de la Mairie et dont la caractéristique a toujours été d’évacuer au plus vite les points à l’ordre du jour, pourtant jugés essentiels, pour aborder au plus vite le dernier point, celui des questions diverses. Afin de tenter de répondre à la première d’entre elles : « Qui couche avec qui et depuis combien de temps ? ». Sachant que, pour les journalistes que nous sommes, dans ce domaine, seuls la durée et la succession d’actes répétitifs peuvent être considérées comme une véritable information. A cet égard, il faut se féliciter de la présence parmi nous, lors de ces réunions de bureau, d’un « fixeur » très bien informé mais soucieux d’anonymat, d’où son appellation de « Témoin sous X », et qui nous a permis d’éviter bien des « fake news » sur ces sujets hautement sensibles !

Dans cette liste de remerciements, j’ai volontairement omis celle à qui je dois un hommage particulier pour, durant toutes ces années où nous avons  joué la présidence et la vice-présidence à la roulette russe, avoir accepté d’être ma fidèle compagne de route et sans qui cette longue aventure « ajefienne » n’aurait sans doute pas pu se poursuivre dans des conditions aussi favorables. Il s’agit naturellement de Françoise Crouïgneau. Comme moi, vous avez pu apprécier son enthousiasme et son optimisme que je n’ai jamais réussi à tempérer vraiment, sa disponibilité et son activité tout terrains. J’ajouterais le professionnalisme et l’éthique journalistique qui sont, je l’ai déjà dit, la marque de fabrique de notre bureau. Françoise présente à nouveau sa candidature et on ne peut que s’en féliciter.

Mais le bureau de l’Ajef n’est pas seulement incarné par un chef ou une cheftaine. Il est le produit d’une véritable équipe et du travail collectif qui en résulte. Le mieux organisé possible mais avec parfois le besoin de discrets rappels à l’ordre. Ce subtil équilibre repose en grande partie sur un personnage-clé dans notre fonctionnement au quotidien : l’assistante de l’Ajef. Ces dernières années, nous avons eu beaucoup de chance et toujours trouvé la perle rare qui, très attachée à l’Ajef et à ses journalistes, a permis à notre association de rester sur les rails et je voudrais ici leur rendre hommage et les remercier pour le trio efficace ainsi constitué.

Il s’agit de Laurence Durdux qui est restée avec nous durant trois ans avant de s’installer à Rouen pour raisons familiales, ensuite de Sylvie Lanici qui nous aura épaulés pendant plus de dix ans. Efficace, toujours disponible et de bonne humeur, Sylvie nous a aussi permis de profiter de son expérience acquise à l’Expansion, à l’Obs et à Challenges où elle avait déjà laissé d’excellents souvenirs. C’est maintenant au tour de Nadine Decorce qui nous a rejoint il y a deux ans. Parfaitement organisée et très réactive, Nadine a elle aussi l’avantage de bien connaître cette race à part que sont les journalistes puisqu’elle s’occupait déjà depuis douze ans de nos confrères journalistes sociaux avant de se mettre au service de l’Ajef, tout en continuant à exercer ses fonctions à l’Ajis.

Fort de tous ces apports, le futur Bureau procédera à sa propre organisation. En s’appuyant sur ce qui a été réalisé au fil des ans. Mais aussi en fonction des personnalités et des objectifs que s’assigneront celles et ceux qui vont piloter la bonne marche de l’Ajef au cours des prochaines années.

Pour ma part, jusqu’à ce jour, j’ai simplement souhaité poursuivre et développer le travail accompli par mes prédécesseurs, notamment Gérard Moatti que j’ai remplacé en milieu de mandat, Alain Vernholes avant lui, et d’autres ancien présidents qui continuent à nous accompagner et à nous soutenir par leur présence, notamment Michel Garibal qui, les yeux dans les yeux, dément farouchement être le « Témoin sous X » précédemment évoqué…

En ce qui me concerne, vous le savez, j’ai souhaité me présenter à l’élection à vos côtés mais sans briguer de mandat présidentiel et ce pour au moins deux raisons.

La première est statutaire. Je suis en effet arrivé au bout des trois mandats consécutifs de deux ans chacun prévus par nos tables de la loi et qui obligent à cessation de fonction, provisoire ou définitive. En tant que président ou vice-président lorsque nous avons fait l’opération Poutine-Medvedev avec Françoise, j’aurai passé, avec enthousiasme et,  j’espère, lucidité sur notre profession et le bien fondé de nos activités, plus de 17 ans dans ces fonctions. Il est plus que temps de céder la place à quelqu’un de plus jeune et de plus implanté dans une rédaction. Et de s’éloigner un peu. Sur la pointe des pieds. Ou sur la pointe des mots comme il convient davantage à un journaliste.

La seconde raison est l’appel du sud. En tant que méditerranéen, j’ai besoin de soleil, de mer, de peaux multicolores, de l’odeur des épices et du jasmin. D’où mon souhait de m’exfiltrer, dans un premier temps à Montpellier où je veux résider plus longuement, en attendant peut-être de marcher vers d’autres horizons .

Je souhaite donc bonne chance au nouveau bureau. Je sais par avance qu’il aura à cœur de poursuivre la mission que se sont assigné nos aînés il y a plus de soixante ans, au service de l’Ajef et de ses adhérents, et qu’il continuera à promouvoir  ce magnifique métier de journaliste dont l’activité première consiste, reconnaissons le, à lire gratuitement tous les journaux et à pouvoir dire du mal de tout le monde, sans risquer d’être contredit ! Dans un environnement en plein bouleversement depuis que Gutenberg s’est « pacsé » avec la fée Internet pour donner naissance à une union encore un peu chaotique. Sur fond de temps raccourci à l’extrême et d’émotions souvent dénuées de raison.

A et égard et pour conclure, je voudrais vous lire quelques lignes d’un fin observateur de la scène médiatique et qui écrivait ceci :

« Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel, c’est l’état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la Nation. Aujourd’hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait. Quand une affaire est finie, une autre commence. Les journaux ne cessent de vivre dans cette existence casse-cou. Si les sujets d’émotion manquent, ils en inventent.. »

De qui est-ce ? Ces propos sont d’Emile Zola, en 1888, tirés d’un long article intitulé  « Le journalisme » et paru dans le supplément littéraire du Figaro le 24 novembre 1888. Ecrivain, critique littéraire mais, c’est moins connu, également critique d’art, Zola cultivait ce qui devrait rester le comportement premier d’un journaliste : l’impertinence. Sachons le préserver.

Je vous remercie.

Serge Marti, président de l’AJEF

Antoine Bozio lauréat du prix 2017 du meilleur jeune économiste Le Monde/Cercle des Economistes

Chaque année, le Monde et le Cercle des économistes distinguent « le meilleur jeune économiste ». Ce prix récompense des jeunes chercheurs (âgés de moins de 41 ans) dont les travaux ont contribué de façon significative à la pensée et à la connaissance économiques. Le lauréat 2017 est Antoine Bozio, maître de conférences à l’EHESS, enseignant-chercheur à PSE et directeur de l’Institut des politiques publiques (IPP). Nicolas Baumard (CNRS-ENS), Thomas Chaney (Science po) et Isabelle Méjean (Alumni PSE 2006, Polytechnique) étaient nominés.

Un parcours exemplaire, des travaux primés

Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, Antoine Bozio est titulaire
d’un doctorat de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)
pour sa thèse intitulée Réformes des retraites : estimations sur données
françaises. En 2007, il se voit décerner le prix de thèse de l’Association
française de sciences économiques (AFSE) et celui de l’Observatoire des
retraites (Agirc-Arrco). Son doctorat en poche, il rejoint Londres de 2006
à 2011 où il travaille à l’IFS – Institute for Fiscal Studies, centre de
recherche spécialisé sur l’évaluation des politiques publiques. Il
enseigne également l’économie de la fiscalité au sein de l’University
College London et est éditeur de la revue Fiscal Studies de 2009 à 2011.
Dans la continuité de ses premiers travaux sur la France, il co-écrit en
2008 avec Thomas Piketty un ouvrage intitulé Pour un nouveau système de retraite (Cepremap – éditions rue d’Ulm). Ses recherches portent sur l’économie publique appliquée, notamment sur les retraites, mais aussi le système socio-fiscal dans son ensemble.

« A l’IPP, notre objectif principal est d’œuvrer pour une meilleure démocratie »

Aujourd’hui, Antoine Bozio est maître de conférences à l’EHESS, enseignant-chercheur à PSE et directeur de l’Institut des politiques publiques (IPP). Cet institut, créé par PSE et développé en partenariat avec le CREST, souffle cette année sa 5e bougie. Véritable « start-up de la recherche » qui promeut l’analyse et l’évaluation des politiques publiques, l’IPP défend une approche non partisane et une stricte indépendance, vis-à-vis des financeurs et des partenaires publics comme privés. Une douzaine de personnes composent à ce jour l’équipe permanente : des chercheurs seniors et juniors, ainsi que des doctorants. Ils mènent des études et évaluations (trente jusqu’à ce jour), rendent systématiquement publics leurs travaux via notamment des synthèses (cf. les Notes IPP), mettent à disposition des milliers de données en accès libres (cf. Barèmes IPP sur le système social et fiscal) et interviennent régulièrement dans les médias. Pour Antoine Bozio, « favoriser l’appropriation de nos recherches par les citoyens et dirigeants, c’est faire progresser le débat démocratique dans le domaine de l’éducation, de la santé, des retraites ou encore du logement ». A court et moyen termes, son optimisme naturel est teinté de réalisme : il reste du chemin à parcourir pour muer l’IPP en un institut de niveau international, tout en conservant l’esprit et l’exigence qui ont animé ce projet depuis sa création.

Contacts: Page personnelle : www.parisschoolofeconomics.com/bozio-antoine/fr/ Presse : Sylvain Riffé Stern – 01 80 52 17 09 – sylvain.riffe@psemail.eu

60 ans du Traité de Rome. Bilan et défis de la construction européenne

A l’occasion des célébrations des 60 ans du Traité de Rome ce samedi 25 mars, la représentation de la Commission Européenne à Paris est disponible pour proposer des idées de sujets ou encore des intervenants disponibles pour des interviews ou débats.

La Chef de la Représentation de la Commission Européenne à Paris, Isabelle Jégouzo, ou Michel Puente Pattison, chef de presse/porte-parole, sont ainsi disponibles pour un entretien ces prochains jours, y compris ce week end.

Une interview pourrait être l’occasion à la fois :

o   de faire le bilan de la construction européenne dans différents domaines,

o   de faire le point sur les défis auxquels l’Union européenne fait face et dont certains font partie des éléments du débat à l’élection présidentielle (migrations, travail détaché, emploi, frontières, protectionnisme, défense, changement climatique) aujourd’hui

o   et d’envisager le futur de l’Europe à 27 dont l’acte de naissance vient d’être rendu public le 1er mars via un livre blanc pour favoriser un large débat en Europe qui sorte de la bulle bruxelloise.  5 scenarios sont présentés:

Scénario 1: Continuité

Scénario 2: Rien d’autre que le marché unique

Scénario 3: Ceux qui veulent plus font plus

Scénario 4: Faire moins mais de manière plus efficace

Scénario 5: Faire beaucoup plus ensemble

Par ailleurs, un lien vers l’initiative  « 60 Belles Histoires » est disponible http://www.touteleurope.eu/actualite/60-ans-60-belles-histoires.html. Les histoires présentées illustrent quelques-unes des réalisations de l’Union européenne en France. Il s’agit d’exemples de projets, petits et grands, qui ont vu le jour grâce à des financements européens, pour soutenir l’emploi, la croissance ou l’agriculture, ou encore des politiques européennes, par exemple dans le domaine de l’environnement, de la pêche ou de la protection des citoyens.

Plusieurs événements sont aussi organisés à cette occasion.

Enfin,  un lien vers les Décodeurs de l’Europe, un espace où sont mises en ligne des fiches pédagogique pour répondre à des lieux communs ou idées reçues sur l’Union européenne : https://ec.europa.eu/france/news/decodeurseurope_fr.

 

Assemblée générale ordinaire et renouvellement du bureau de l’Ajef pour un mandat de 2 ans mercredi 29 mars 2017 de 10h30 à 12h30 18 rue de Martignac – Paris 7ème (salle Joliot Curie)

Chère adhérente, cher adhérent,

Vous êtes cordialement invités à notre prochaine :

Assemblée générale ordinaire

le mercredi 29 mars 2017 de 10h30 à 12h30

qui se tiendra à France Stratégie

18 rue de Martignac – Paris 7ème

(salle Joliot Curie)

Cette assemblée générale ordinaire sera aussi l’occasion de procéder au renouvellement du bureau de l’Ajef pour un mandat de 2 ans après dépouillement du vote exprimé  par les adhérents suite à l’appel à candidature.

Ordre du jour :

1/ Présentation du rapport d’activités du Président aux fins d’adoption

2/ Présentation du rapport du Trésorier aux fins d’approbation

3/ Débat et questions diverses

4/ Dépouillement des votes et communication du nom des membres élus puis élection du nouveau Bureau.

Cette assemblée sera suivie d’un déjeuner-buffet ouvert à tous les participants de l’AG.

Nous comptons sur votre participation.

Merci d’indiquer dans les meilleurs délais, à Nadine Decorce, notre assistante, votre présence à : ajefassociation@gmail.com

En vous remerciant de votre fidélité à la vie et aux activités de VOTRE association.

Serge Marti, président de l’Ajef

N.B important : nous vous rappelons que seuls les adhérents journalistes à jour de leur cotisation 2017 peuvent prendre part au vote.

Si vous ne pouvez pas être présent lors de l’assemblée générale : Télécharger le pouvoir qui devra nous parvenir par voie postale au plus tard le mardi 28 mars, en cliquant ici

Si vous souhaitez voter par correspondance : Télécharger le bulletin de vote qui devra également nous parvenir par voie postale au plus tard le mardi 28 mars, en cliquant ici

A la veille de la publication, le 22 mars, du rapport prospectif « Actions critiques » de France Stratégie, son nouveau Commissaire général, Michel Yahiel, développera les enjeux économiques et sociaux pour la période 2017-2027. Mardi 21 mars à 8h30

A la veille de la publication, le 22 mars, du rapport prospectif « Actions critiques » de France Stratégie, son nouveau Commissaire général, Michel Yahiel, nommé début février après le départ de Jean Pisani-Ferry, développera les enjeux économiques et sociaux pour la période 2017-2027.

Il présentera aussi le programme de travail de France Stratégie pour les mois à venir et répondra aux questions d’actualités sur le contexte économique à l’approche de l’élection présidentielle.

au Procope – 13, rue de l’Ancienne Comédie – 75006 Paris

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Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le lundi 20 mars à 12h à l’adresse mail suivante : ajefassociation@gmail.com 

Tarification

Participation : Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros – Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Retrouvez en cliquant ici les précédents petits-déjeuners.

Jeudi 16 mars – Petit-déjeuner avec Eric Woerth, député LR sur le thème « Le programme économique du candidat Fillon au banc d’essai »

Compte-rendu du petit déjeuner du jeudi 16 mars 2017 avec

 Eric Woerth, député (LR) de l’Oise, ancien ministre du Budget et de la Fonction publique (2007-2010), puis du Travail (2010), conseiller politique de François Fillon

   . Nous continuerons la réforme de l’Etat et des dépenses publiques

   . La hausse de la TVA est une mesure « assez neutre »

   . « Il faudra respecter un jour l’équilibre des finances publiques »

 

Interrogé à propos de l’engagement de François Fillon de supprimer 500 000 postes dans la fonction publique au cours du quinquennat, s’il est élu, Eric Woerth estime que cela signifie « bouger » environ 1,3 million de fonctionnaires sur la base de 500 000 départs mais aussi 600 000 embauches. Cela passe par un « reformatage des effectifs et le recours à de l’outsourcing» , sachant qu’il n’est pas envisagé de toucher au système hospitalier. Il est également prévu d’embaucher 5000 policiers supplémentaires, d’en redéployer 500 et de stabiliser le nombre de militaires. La baisse du nombre de fonctionnaires sera compensée par le relèvement progressif et après négociation dès l’été de 35 à 39 heures du temps de travail hebdomadaire dans la fonction publique, le but étant de ramener la dépense publique à 50% du PIB.

A propos des nouvelles mesures fiscales envisagées, le conseiller politique du candidat LR a confirmé que la hausse de la TVA, initialement fixée à 3,5%, sera finalement de 2%, sans modification du taux intermédiaire qui reste à 10%. Il s’agit là d’une mesure « assez neutre » et qui « ne devrait pas déprimer le pays », estime-t-il. Elle sera absorbable car accompagnée par une baisse des charges des entreprises afin de renforcer la compétitivité, l’objectif primordial que s’assigne François Fillon. Celui-ci prévoit de réduire de 25 milliards les charges et taxes des entreprises, dès 2018, en complément du Crédit d’impôt compétitivité emploi créé par l’équipe sortante.

Pour ce qui est des engagements européens de la France, M. Woerth a admis qu’il y aurait « un creusement » des déficits publics en 2017, autour de 3 ,7%, avant d’aboutir à une stabilisation l’année suivante grâce aux « mesures puissantes » mises en place durant les prochains mois. « Il faudra respecter un jour la trajectoire, donc l’équilibre des finances publiques » a ajouté l’ancien ministre du budget. Sur les dossiers européens, l’ancien ministre du budget a, par ailleurs, plaidé pour que soient réinventés des outils de défense, que soit réglé « l’irritant problème des travailleurs détachés » et pour que soit améliorée la gouvernance européenne afin de se mettre à l’abri des excès du droit américain. En bref, « oui à une meilleure protection » mais « non au protectionnisme ».

S.M.

Retrouvez en cliquant ici les précédents petits-déjeuners.

JECO – Les nocturnes de l’économie, conférence débat sur le thème « Le retour des frontières: la fin de la mondialisation ? », Jeudi 30 mars 2017 de 18h30 à 21h

La troisième édition des Nocturnes de l’économie sera consacrée au retour des frontières et de ses effets sur un désormais possible arrêt du processus de mondialisation. La question du retour des frontières sera abordée selon trois thèmes distincts sur le format d’une table ronde associant les intervenants à un panel d’étudiants.

Vincent Aussilloux, Directeur du Département économie-finances de France Stratégie
Sylvie Goulard, Députée européenne
Sébastien Jean, Directeur du Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII)
Olivier Klein, Directeur Général de la BRED et Professeur d’économie et finance à HEC
Lionel Ragot, Professeur d’économie à l’Université Paris Nanterre, Conseiller scientifique au CEPII
Laurence Scialom, Professeure d’économie à l’Université Paris Nanterre, responsable du pôle finance de Terra Nova, membre du Conseil scientifique de l’ACPR

La table ronde sera animée par Jean-Marc Vittori, journaliste, éditorialiste au quotidien « Les Echos »

Plus d’informations ici

Inscriptions ici

Pour s’y rendre: Université Paris Nanterre
Bâtiment B Amphithéâtre Henri Lefebvre (B2)
200 Avenue de la République 92000 Nanterre

Accès : R.E.R A, station « Nanterre-Université »,  lignes bus 259, 304, 367, 378 

Mouvements et nominations de mars 2017

Adrien Naselli est rédacteur en chef de la version papier du magazine TÊTU.

Aurélie Abadie est chef de rubrique au sein du magazine L’Argus de L’Assurance, en charge du patrimoine, des institutions et de la réassurance. Elle était auparavant reporter pour la newsletter économique La Correspondance Economique.

Gaëlle Fleitour est chef de rubrique dans la rédaction de L’Usine Nouvelle, en charge de l’agrochimie et des produits de luxe. Elle succède à Adrien Cahuzac, qui travaille désormais en freelance, principalement pour Le Journal du Dimanche.

Julian Schorpp quitte la rédaction du magazine en ligne CONTEXTE. Il était basé à Bruxelles.

Rémy Dessarts devient rédacteur en chef de la rubrique économie de l’hebdomadaire Le Journal Du Dimanche.

Plusieurs changements de postes à l’Agence France Presse, Marielle Eudes devient directrice de la photographie. Elle remplace Francis Kohn. Philippe Onillon, lui, devient directeur des carrières dans l’agence. Peter Stebbings devient correspondant Sport et Lifestyle en Chine. Il quitte son poste à la rédaction des sports à Paris.