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Petit-déjeuner avec Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE

Une urgence : relancer l’investissement en privilégiant la technologie et les compétences
« Grexit », «Brexit »: L’Union européenne se réinvente tous les jours et écartera ce risque
Fiscalité internationale: on aboutira, fin 2015, à la refonte la plus importante depuis 50 à 100ans

Le Secrétaire Général de l’OCDE l’a annoncé: la croissance mondiale sera « un peu décevante » en 2015(1). Mais la reprise, modeste, devrait se poursuivre en 2016, aux Etats-Unis comme en Europe. La Chine devrait trouver un rythme de croisière et même les pays qui, comme la Russie et le Brésil, étaient en récession devraient en sortir « peu à peu ». Autre élément encourageant, on assiste à une convergence entre les économies des pays de l’OCDE. Bref, la situation est « meilleure qu’il y a six mois ou un an ». Reste que la croissance, encore fragile, ne suffira pas à « effacer les retombées de la crise » et réduire suffisamment le chômage, notamment dans l’Union Européenne qui, contrairement aux Etats-Unis, n’est pas une « machine à créer des emplois ».

Sur quels moteurs de croissance compter ?

-le commerce mondial ne décolle pas et ne retrouvera qu’en 2015 son niveau d’avant la crise. Il augmente au même rythme que l’économie alors qu’il lui faudrait progresser deux fois plus vite pour jouer les locomotives de la croissance.

-les investissements, en flux comme en stocks, restent inférieurs à leur niveau de 2008, alors que les liquidités sont importantes. Ce décalage tient, selon Angel Gurria, aux incertitudes pesant sur les politiques économiques nationales et aux restrictions imposées aux banques, aux assurances et aux fonds de pension – par Bâle III et Solvency II notamment – qui freinent les prises de risque.

Le crédit reste, en outre, un problème pour les PME. En Europe, il n’a « toujours pas retrouvé son niveau de 2007 ». A l’inverse, les grandes entreprises, notamment américaines, ont engrangé des liquidités mais l’investissement productif pourrait être « doublé » aux Etats-Unis si lui étaient consacrés « les montants alloués au rachat d’actions » déplore le secrétaire général.

Enfin, l’investissement dans l’éducation, la formation, le numérique est soit insuffisant, soit manque de cohérence avec les besoins. Un exemple : « Sommes-nous bien préparés aux défis d’une concurrence brutale, à couteaux tirés, dans le numérique ? La réponse est « non » ».
-les politiques d’environnement se heurtent encore à de sérieux conflits d’intérêt. L’OCDE soutient la présidence française à quelques mois de la Conférence de Paris sur le climat, la COP 21. Mais, pour le Secrétaire Général, si tout le monde sait ce qu’il faut faire, il est difficile de « faire admettre à chacun ce qu’il fait mal », tel le maintien des subventions aux centrales à charbon.

Interrogé sur les risques de sortie de l’Union européenne de la Grèce et de la Grande Bretagne, Angel Gurria, s’est montré confiant. Il y a urgence pour la Grèce, qui, comme ses créanciers, a beaucoup appris de la crise. A l’inverse, « on a deux ans et demi» avant un referendum en Grande Bretagne ce qui laisse du temps aux polémiques… Mais c’est le côté « admirable » de l’Union européenne : « elle se réinvente tous les jours » et évitera « Grexit » et « Brexit ». Car ce n’est pas un « vieux continent » comme certains l’ont prétendu. Mais « le plus jeune continent du monde ».

Enfin, le Secrétaire Général s’est dit « fier » du chemin parcouru en matière de fiscalité. « On devrait, à la fin de l’année », aboutir à « la plus importante refonte du système fiscal international depuis 50 à 100 ans ». En matière d’échanges d’informations automatiques. Mais aussi pour les multinationales. Il n’est plus question qu’après avoir bénéficié de « l’absence de double imposition, elles bénéficient de la double non-imposition » et échappent à l’impôt en jouant sur l’implantation géographique de leurs filiales.
F.C.

(1) Dans ses « Perspectives économiques »,rendues publiques le 3 juin,l’OCDE a ramené de 4% prévu en mars dernier à 3,1% la croissance mondiale en 2015 et de 4,3 à 3,8% celle de 2016,

Mouvements et nominations de Mai 2015

Jean-Charles Falloux, jusqu’alors directeur technique et développements numériques du groupe Les Echos, est nommé directeur digital média et innovation technologique groupe. Il succède à Frédéric Filloux qui entend se consacrer à développer son activité de journaliste/analyste des médias numériques avec sa newsletter/blog Monday Note.

Emmanuelle Anizon a été nommée chef du service Société de L’Obs.

Anne Pican a été nommée éditrice digitale du Figaro.fr.

Youness Bousenna
 a été nommé reporter à l’Agence de Presse Médicale (APM).

Economie, démographie, développement territorial, comment répondre aux défis de l’Afrique de demain?

L’atelier s’est déroulé au lendemain des 50eme Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement, qui ont débattu, à Abidjan, des leçons à tirer des « Perspectives économiques en Afrique 2015 », publiées conjointement par la BAfD, le Centre de développement de l’OCDE, et le PNUD.

Avec Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l’OCDE
et Arthur Minsat, économiste au desk Afrique.

Retrouvez tous les ateliers de l’OCDE ici.

Petit-déjeuner avec Sébastien Soriano, président de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes)

Un rôle majeur, réguler l’internet et les objets connectés . L’obligation d’en finir avec les « zones blanches »
L’agenda numérique européen est en bonne voie

Nommé en janvier dernier à la présidence de l’ARCEP, une institution qu’il connaît bien pour y avoir commencé sa carrière avant de rejoindre l’Autorité de la concurrence puis le cabinet de Fleur Pellerin lorsqu’elle était à l’Economie numérique, Sébastien Soriano entend poursuivre la mutation de l’ARCEP, passée du rôle de gendarme des télécommunications à celui de régulateur de l’internet et des objets connectés.

Avec pour ambition de développer une économie mixte, située entre mode collaboratif et mode commercial. Et de nécessaires ajustements, tel la question des objets connectés qui débouche sur des problématiques nouvelles, via une inévitable bataille des standards. Sébastien Soriano insiste sur le concept de « connectivité » de la France.

Le président de l’ARCEP a passé en revue les dossiers techniques qu’il a à traiter, notamment la question de la bande de fréquence de 700 MHz qui, dit-il « a bien avancé sur la 4G » dans l’optique d’une libéralisation de cette fréquence qui permettra d’encaisser des redevances pour à terme, un montant de évalué à 2 milliards d’euros. Le problème, très grand public, des zones sans accès à un réseau, les fameuses « zones blanches ».

M. Soriano a exprimé sa confiance dans la possibilité de parvenir à un accord et à des engagements de la part des opérateurs concernées, Orange, Numéricable-SFR, Bouygues Telecom et Free. Cet espoir faisait suite à la première réunion avec Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, le 24 avril, au cours de laquelle il avait été demandé aux opérateurs de parvenir à un accord
« d’ici un mois » , des dispositions relatives à la zone rurale devant être introduites dans la « loi Macron » actuellement en fin d’examen au Parlement.

Interrogé sur le plan numérique européen destiné à permettre à l’Union de rattraper son retard sur les Etats-Unis, et dont les grands lignes ont été dévoilées le 6 mai, le président de l’ARCEP a estimé que cet agenda « ambitieux » annoncé en octobre 2013 était sur la bonne voie. Avec les accommodements inévitables lorsqu’il s’agit de négocier à 28, ou plutôt à 35 si l’on ajoute les pays non membres de l’Union mais qui sont aussi partie prenante (Islande, Turquie, Norvège, Suisse…). Ces chantiers, prévus sur 2015-2016 concernent quantité de domaines dont l’e-commerce, les télécoms, le droit d’auteur ou encore les « plate- formes internet » qui touchent autant de secteurs d’activité différents. Et donc autant de négociations serrées pour lesquelles « le moteur franco-allemand a été rallumé », estime-t-il.

Enfin, Sébastien Soriano appelle à « une nouvelle philosophie du financement » de la création et du soutien des jeunes pousses. « Il manque aujourd’hui en France des capitaux- risqueurs », poursuit-il, regrettant que la Silicon Valley soit devenue la pompe aspirante de la valeur ajoutée générée par les start-up françaises.

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Petit-déjeuner avec François Asselin, président de la CGPME

La BPI fait du bon travail mais elle est très loin des TPE qui restent très fragiles
Apprentissage: il faut donner plus de pouvoir aux régions dans une logique de subsidiarité
Mieux vaut encourager la prise de risque que la sanction

Croissance : « Attention ! Tout va bien », avertit François Asselin. La croissance dépend de facteurs externes qui peuvent changer : les taux vont remonter aux Etats-Unis, le dollar a déjà reperdu de sa valeur face à l’euro, et les prix du pétrole ont un peu augmenté… « C’est donc le moment de réformer ».

Dans ce contexte, « le tissu des TPE-PME reste fragile », comme le montre l’augmentation du nombre de défaillances d’entreprises. « Le conditions de crédit se durcissent pour les TPE- PME ». La BPI fait un bon travail, « mais elle est très loin des TPE : le vrai problème, c’est la petite entreprise qui a, par exemple, besoin de 20 000 euros pour se développer ».

Disposition du gouvernement à la réforme : « On ne sait pas ! Il écoute bien, quand on le voit, il est conscient des freins… Puis il déclare ensuite à la presse qu’il ne touchera pas au contrat de travail ».

« La loi Macron comporte d’excellentes choses, mais il faut aller beaucoup plus loin ».
Sur la pénibilité, « je comprends que Thierry Mandon (Secrétaire d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification), soit désespéré. Il faut atterrir fin mai, avant la conférence sur les freins à l’emploi de juin ».

Apprentissage : « Je ne vois pas comment on peut atteindre » les 500 000 apprentis. « Il faut absolument rétablir le lien entre les professionnels et les centres d’apprentis. L’année dernière, je fléchais 46% de la taxe que je versais, cette année, 24% ». Il faut donner plus de pouvoir en ce domaine aux régions, « dans une logique de subsidiarité, à condition que les entreprises soient associées aux choix ».

« Mes priorités de président » : La CGPME rassemble « des vrais chefs d’entreprise patrimoniaux, qui vivent la vraie vie de l’entreprise, qui n’ont pas été nommés par un conseil d’administration ».
Trois principes d’action :
« Encourager la prise de risque plutôt que la sanction ».
« Parler positivement de la valeur travail ».
« Accepter un peu moins de sécurité, un peu plus de liberté ».

« Il faut parler du coût économique des normes. Par exemple, la mise en conformité d’un hôtel pour l’accessibilité des handicapés revient à 60 000 euros, et deux fois plus s’il faut un ascenseur ».
« Les contraintes tuent l’envie d’entreprendre ». « Elle créent une autocensure des chefs d’entreprise à l’embauche ».

Comment financer les PME et l’entrepreneuriat ? De nouvelles approches à l’investissement

La crise financière a rendu les PME plus vulnérables à l’évolution des conditions du crédit bancaire. Chronique, la nécessité de renforcer leurs structures financières et de réduire leur dépendance à l’égard de l’emprunt est devenue impérative. Quelles ont été les conditions d’accès des PME et des entrepreneurs au financement, ces dernières années? Un ensemble plus diversifié d’options de financement n’est-il pas nécessaire pour permettre aux entreprises de jouer pleinement leur rôle dans l’investissement, la croissance, l’innovation et l’emploi ?

Avec Miriam Koreen, Chef de la Division PME et entrepreneuriat
et Lucia Cusmano, Secrétaire exécutive du Groupe de travail PME et entrepreneuriat

L’OCDE et l’Ajef ont présenté en avant-première et sous embargo deux rapports consacrés à l’évolution du financement des PME et de l’entrepreneuriat entre 2007 et 2013, et aux nouveaux instruments et tendances qui se dégagent pour accompagner les PME dans leur développement en 2015 : « Le financement des PME et des entrepreneurs 2015 » et « Nouvelles approches du financement des PME et de l’entrepreneuriat : élargir la gamme des instruments ». Cet atelier a notamment examiné les limites des instruments de financement classiques et le potentiel d’options alternatives comme le crowdfunding (financement participatif).

Retrouvez tous les ateliers de l’OCDE ici.

Prix du Meilleur Article Financier 2015

Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a remis, mercredi 8 avril 2015, le Prix du Meilleur Article Financier, dans la catégorie des « jeunes journalistes » de moins de 40 ans à Marie Charrel (Le Monde) pour son article « La France est-elle l’homme malade de l’Europe ? », paru le 9 septembre 2014. Et, dans la catégorie des « journalistes confirmés » de plus de 40 ans, à Catherine Le Gall, journaliste indépendante, et Benjamin Adam, dessinateur, pour la bande dessinée « Dommages et intérêts » (La Revue Dessinée »), automne 2014.

Étaient finalistes

-dans la catégorie « « jeunes journalistes » : Anne-Sophie Lechevallier, « Paris-Match », pour trois infographies parues entre septembre et novembre 2014, et Valérie Sauvage, « La Voix du Nord » pour son article « La pomme de terre a-t-elle la frite ? », paru le 18 octobre 2014.

– Dans la catégorie « Journalistes confirmés » : Pierre Cochez, « La Croix » pour sa série « Les vallées de la matière grise », parue les 15 et 17 juillet 2014, et Martine Robert, « Les Échos », pour son enquête « Blanchiment : la part d’ombre du marché de l’art », parue le 16 mai 2014.

Le gouverneur de la Banque de France a souhaité dédier cette édition 2015 du Prix à Bernard Maris, membre du Conseil général de la Banque de France, « économiste iconoclaste, écrivain, chroniqueur et journaliste, mais surtout, dans le sens le plus noble du terme, vulgarisateur de grand talent »

Petit-déjeuner avec Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget

-Le CICE a les défauts de ses qualités. Simple, il n’est pas très bien ciblé

-L’ajustement « structurel » exigé par Bruxelles est « surdimensionné »

-Les collectivités locales doivent réduire leurs dépenses de fonctionnement plutôt que leurs investissements

Le secrétaire d’Etat au Budget en est conscient : « arides et complexes » les sujets budgétaires, suscitent « la méfiance des Français » soumis à des réactions « simplistes », « démagogiques », voire « populistes » alors que les politiques sont tiraillés entre le temps de l‘arbitrage et la mise en œuvre de décrets qui peuvent mettre « un an » alors que le rythme médiatique est « instantané ». Voilà pourquoi, selon Christian Eckert, on ne parle que des « perdants et non des gagnants ».

Ainsi de la fin de la part déductible de la CSG qui a fait « 300 000 perdants mais 700 000 gagnants ». De même le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) pour la main d’œuvre non qualifiée est encore peu utilisé alors qu’il s’agit d’un dispositif très simple d’allègement de charges. « Nous n’avons pas su « vendre » ce dispositif » reconnait Christian Eckert. Réticent à l’origine, le ministre rappelle qu’au sein d’un gouvernement « l’unité doit primer » et admet que le CICE a « les défauts de ses qualités » : il est simple mais « pas très bien ciblé ».

Sur la trajectoire budgétaire, le ministre se veut prudent. S’il se félicite qu’en terme de conjoncture, les « astres soient bien alignés » (très faible inflation et des cours du pétrole, bas taux d’intérêt), il en est un qui ne brille guère, celui des investissements, notamment des PME qui ont encore « des relations tendues avec les banques ». Au point qu’il s’interroge « sur l’efficacité de BpiFrance », le bras financier de l’Etat, dont le président François Hollande a annoncé qu’il allait augmenter ses prêts. Ce réveil des investisseurs manque encore pour conforter une croissance sur laquelle Christian Eckert réaffirme son « humilité » face aux prévisions à 18 mois. Elle est toujours prévue à 1% pour 2015, même si une embellie n’est pas à exclure.

Mais quelques jours avant la présentation, le 22 avril, à la Commission européenne du projet pluriannuel 2016-18 de la France, il se félicite des résultats engrangés en 2014 : prévu à 4,4% du pib, le déficit public s’est inscrit à 4% grâce une « augmentation des recettes plus rapide que celles des dépenses » limitée à 0,9%, la plus faible depuis 1998. Christian Eckert assure que la France trouvera, d’ici au 22 avril, les 4 milliards d’économies supplémentaires réclamés par Bruxelles, en contrepartie de la concession d’un troisième délai de deux ans pour ramener le déficit public en deçà de 3% du pib. Mais le ministre regrette que la Commission ait, en outre, recommandé un ajustement structurel –hors conjoncture- de 0,8% du pib en 2016 et de 0,9% en 2017. Un ajustement qu’il juge « surdimensionné ».

Quoi qu’il arrive, la promesse d’une pause fiscale sera tenue, « je m’en fais le greffier » réaffirme-t-il. Les prélèvements obligatoires, qui étaient de 44,7% du Pib en 2014, un niveau « inédit depuis 2009 », reviendront à 44,5% cette année. Interrogé sur une éventuelle baisse de l’impôt sur les sociétés, le ministre estime qu’il serait prématuré d’y toucher en cours d’année, sans pour autant fermer définitivement la porte à une décision, mais dans « un mouvement d’ensemble ».

Or, aucune réforme fiscale profonde n’est, selon lui, envisageable en dehors d’une solide croissance. Reste qu’il n’est pas question de « jouer uniquement du rabot » fiscal. Christian Eckert en veut pour preuve les réformes structurelles sur les dépenses de santé et les médicaments. Quant à la dotation générale de fonctionnement des collectivités locales, elle sera réformée d’ici à la fin de l’année.

Mais, pour bien connaitre ces problèmes pour avoir été maire de Trieux et Vice-président du conseil régional de Lorraine, il rappelle que seuls 28% des recettes des collectivités locales proviennent de l’Etat. Les trois leviers des collectivités locales sont connus : l’impôt, toujours très délicat à manier ; l’emprunt, encore possible pour celles qui disposent encore d’une marge ; la baisse des investissements. Or si nombre de collectivités locales ont vu leurs dépenses baisser du fait d’une inflation minime et de frais énergétiques réduits, il est inquiétant qu’elles aient rogné sur l’investissement, en baisse de 8 à 10% l’an dernier. « On est toujours rattrapé par les retard d’investissement » rappelle le ministre qui appelle les collectivités locales à mieux veiller à réduire leurs dépenses de fonctionnement. Est-il normal qu’en 2014, « la masse salariale ait augmenté de 3,9% » ?

Chute des cours du pétrole ; quelles conséquences pour le secteur de l’énergie et pour l’économie mondiale ?

Les cours du pétrole ont chuté et tous les acteurs en subissent les effets : producteurs, exportateurs, États et consommateurs. Cette baisse est-elle favorable à la croissance dans les pays de l’OCDE ? Cette chute du prix du baril constitue-t-elle un frein pour le secteur de l’énergie et la transition énergétique ? Ce phénomène remettra-t-il en cause l’investissement dans le renouvelable?

Cet atelier a été l’occasion d’un décryptage, par l’OCDE, des enjeux macroéconomiques, à court terme, de la baisse du prix du pétrole, et l’AIE analysera la transition énergétique au niveau mondial sur fond de cette baisse de prix.

Avec Jean Luc Schneider, directeur adjoint du développement du département économique de l’OCDE
et Didier Houssin, directeur des politiques et des technologies énergétiques durables à l’AIE.

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