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« La lutte de Tracfin contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », avec Bruno Dalles, directeur de Tracfin. Débat animé par Philippe Plassart, mardi 19 janvier

Bruno Dalles  interviendra et répondra aux questions sur les missions, les enjeux et problématiques d’actualité du service Tracfin en matière de lutte contre le blanchiment, la fraude aux finances publiques et le financement du terrorisme.

Les débats seront animés par Philippe Plassart, rédacteur en chef au Nouvel Economiste et membre du bureau de l’Ajef.

Selon la règle de « ChatHam House », les informations peuvent être utilisées sans être « sourcées », autrement dit sans les attribuer à leur auteur ou à son administration.

Exclusivement réservé aux journalistes et aux étudiants en journalisme. Attention, les places sont limitées compte tenu de la salle.

Inscription en ligne ici ou par téléphone auprès du bureau de presse de Bercy, au 01 53 18 33 80.

Contacts presse :

  • Christophe Audurand-Clément : 01 53 18 88 10 / 06 72 66 87 67
  • Florence Pijaudier-Cabot : 01 53 18 89 69 / 06 87 42 16 93

Centre de conférences Pierre Mendes France, salle Bloch Lainé
139 rue de Bercy 75012 Paris

Retrouvez tous les Ateliers de Bercy ici.

Avec Henri de Castries, PDG du groupe Axa, sur le thème « Révolution numérique, risque climat et normes financières: la stratégie d’AXA », jeudi 7 janvier à 8H30

. On ne peut plus compter sur la Chine pour tirer la croissance mondiale

. Le Cyber risque, priorité numéro Un de tout conseil d’administration

. Compte tenu du niveau du pétrole, des taux et de l’euro, la France devrait connaitre une croissance deux fois plus élevée.

En dépit d’une atmosphère anxiogène, en France et en Europe, un an jour pour jour après les attentats contre « Charlie Hebdo », Henri de Castries n’est « pas pessimiste ». Même s’il « faut s’attendre à un monde infiniment plus volatil ». C’est vrai sur le front financier. Le PDG du Groupe Axa, pour qui la crise de 2008 est venue d’un effet de levier et de l’«absence de vigilance des régulateurs et des superviseurs » (« beaucoup de banquiers ont perdu leur job. Beaucoup moins de banquiers centraux), s’inquiète des excès de la régulation qui, depuis lors, a voulu « uniformiser les règles et obliger tout le monde à avoir le même horizon» alors que les assureurs, par exemple ont un horion à 15 ans.

Autre source de volatilité. Sur ce terrain, le PDG d’Axa s’étonne …que certains s’étonnent. Le changement de modèle de croissance chinois ne peut pas se faire en six mois. Et si « la lutte contre la corruption a probablement ralentit la croissance, car elle tétanise un certain nombre d’acteurs qui prennent moins de risques, la croissance est plus saine ». Reste une certitude : « on ne peut plus compter sur la Chine pour tirer la croissance mondiale ».

Il n’empêche. Pour les entrepreneurs « qui ont une vision, un sens de l’ambition et des solutions à apporter », un monde volatil est, pour Henri de Castries, « une extraordinaire nouvelle ». Pour un groupe dont l’ADN « c’est d’aimer la compétition et la bagarre », la bonne réponse face aux nouveaux concurrents nés de la montée en puissance du numérique et au danger d’ « ubérisation », c’est l’agilité. Axa passe des alliances en matière de technologie et de talents en ayant conscience que « les alliés du matin peuvent être des compétiteurs, le soir ».

Sans oublier que le « big data » est essentiel pour l’assurance et permet de réduire la part de l’inconnu pour se rapprocher du cœur de son activité, la gestion de l’aléa et la prévention du risque. De quoi mieux en évaluer le prix. Le « big data » est aussi intimement lié à l’ »open data », autrement dit aux données détenues par les services publics et, en particulier, à la sécurité sociale. Alors que notre système de protection sociale est, pour le PDG d’Axa, « insoutenable » car il coûte trop cher, il existe des gisements d’économies « himalayens » à réaliser en utilisant les données de la sécurité sociale pour développer des solutions d’analyse et de prévention, «bien plus efficaces qu’un énième plan d’économies portant sur la taille des enveloppes…. »

Si le numérique offre de formidables opportunités, il comporte aussi de vrais risques, notamment terroristes et criminels. « Le danger est partout » reconnait Henri de Castries. « Le plus préoccupant est le cyber risque » qui peut frapper dans différents domaines : les systèmes de paiement, la distribution de l’électricité, de l’eau, le vol voire la destruction de données des entreprises, par des cyber-attaques. Ce devrait être la priorité numéro 1 des conseils d’administration. Le Groupe Axa est d’ailleurs « attaqué tous les jours ! ». Mais domine encore trop souvent « le syndrome Maginot » : on dépense trop pour se protéger contre les risques de la dernière guerre et pas contre celle à venir.

Interrogé sur la montée des populismes et du nombre des déçus de la construction européenne, Henri de Castries stigmatise ceux qui, au Sommet de Nice, en décembre 2000, ont décidé d’élargir à nouveau l’Union sans l’approfondir, alors que l’Europe était sur de bons rails. Les gouvernements d’alors se sont réfugiés, par la suite, dans une « vision tactique et utilitariste» de l’Union. Pour lui, « David Cameron n’en est qu’une illustration supplémentaire.» Il utilise l’Europe à des fins politiques et joue, avec son referendum, « à la roulette russe avec quatre balles dans le barillet. »

Reste des sujets d’espoir, comme la COP 21, auquel l’assureur est particulièrement attentif. Interrogé sur sa portée réelle, le PDG du groupe Axa tire un coup d chapeau à la diplomatie française qui est « parvenue à mettre d’accord 195 pays sur une feuille de route relativement exigeante ». Un succès « dont on peut collectivement être fier. C’et la France dans son meilleur. Un paradoxe criant au regard de notre incapacité à régler nos problèmes intérieurs ».

Et de dénoncer le sous-investissement, « au cœur du drame français », depuis une génération. Dans les circonstances actuelles, compte tenu des niveaux très bas des taux d’intérêt, des cours du pétrole et de l’euro, la croissance du Pib devrait être « le double de celle que nous avons ». Alors, quelles seraient, selon lui, les cinq mesures prioritaires à prendre pour pallier en finir avec ce « drame » ? Il faut, selon lui « envoyer des signaux forts et simple» : supprimer la garantie de l’Etat sur la dette de l’UNEDIC pour forcer les partenaires sociaux à revenir à l’équilibre ; inscrire l’obligation constitutionnelle d’un retour à l’équilibre du budget de l’Etat, sans augmenter les prélèvements, à horizon trois ans ; en matière de droit du travail, donner la primauté aux accords d’entreprises ; sur le plan fiscal, poser la règle que les prélèvements de toutes natures ne pourront pas excéder 50 % du revenu individuel ; investir massivement dans l’enseignement primaire  « à budget d’éducation nationale constant ».

Nous apprenons avec tristesse le décès de l’économiste Albert Merlin

Fidèle compagnon de route de l’Association des journalistes économiques et financiers, Albert Merlin assistait régulièrement à ses manifestations et ne manquait jamais de poser des questions aussi pertinentes que parfois dérangeantes à nos invités de marque.

Figure connue et reconnue de l’expertise économique, cet ancien directeur des études économiques de Saint-Gobain, président fondateur de l’Afede, président de la Société d’Economie Politique et fondateur de la revue Sociétal n’a cessé d’être un pédagogue rigoureux et infatigable de l’économie. Jusqu’à ses derniers jours, notamment au sein du think tank Presaje, dont il était vice-président. Son analyse nous manquera.

Au nom de tous ses adhérents, l’Ajef présente à sa famille ses très sincères condoléances.

Les journalistes doivent être exclus de la directive européenne sur le secret des affaires

Les « Chiens de garde de la démocratie », c’est ainsi que nous qualifie la Cour européenne des droits de l’homme. C’est justement au nom du processus démocratique qu’il faut défendre à tout prix, et de son indispensable corollaire, la liberté d’enquêter et d’informer l’opinion publique, à l’abri de toute pression, politique, économique, judiciaire, que les associations de journalistes signataires de ce texte, exigent que les activités des journalistes, s’exerçant dans le cadre légal qui régit leur métier, soient exclues du champ d’application de la proposition de directive relative au secret des affaires, déjà adoptée en commission au Parlement européen, sans qu’aient été prises en compte les graves menaces que fait peser ce texte, dans son état actuel, sur la liberté d’informer et l’accès aux sources d’information.

Les signataires de ce texte ne remettent nullement en cause le bienfondé de son esprit initial, à savoir lutter contre l’espionnage industriel et économique, susceptible de fausser la concurrence et de mettre en péril des entreprises françaises et donc européennes. En revanche, le flou plus ou moins savamment entretenu sur la définition de ce secret des affaires et sur les risques encourus, y compris au plan pénal, par celles et ceux qui viendraient à l’enfreindre, est source de grands dangers. Les journalistes, premiers concernés, avaient déjà manifesté leur ferme opposition à une proposition de loi  déposée fin 2011 par un parlementaire français. Perdant de son actualité pour cause d’élections en 2012, ce texte a ensuite emprunté un chemin de traverse, via le Sénat. Il s’en est fallu de peu qu’ils soit ultérieurement voté en début d’année à l’Assemblée nationale si la profession, fortement mobilisée, avec  des milliers de signatures à l’appui de leurs protestations, n’avait pas permis d’éviter ce qui aurait été une grave entrave à la liberté d’enquêter et d’informer.

Mais le dossier n’est pas seulement à portée française puisqu’il se retrouve dans le cadre de la proposition de directive relative au secret d’affaires présentée par la Commission européenne en novembre 2013. Le processus communautaire s’est poursuivi avec l’adoption, en mai 2014, par le Conseil de l’Union européenne de la position collective de cette institution sur cette directive à l’occasion du Conseil « Compétitivité ». A chaque fois en dépit des mises en garde et de l’opposition manifestée par les journalistes français et européens qui voient dans certaines dispositions de ce texte une claire entrave à l’exercice de leur métier.

Les messages en ce sens adressés par les professionnels de l’information de toute l’Europe, et par l’Assemblée nationale française sous la forme d’une résolution européenne, au « trilogue » chargé d’accorder les positions de la Commission européenne, du Conseil européen et du Parlement européen, ont été pour l’instant sans effet réel. Les ambiguïtés demeurent, le danger aussi, celui  de voir les entreprises placer la quasi-totalité de leurs activités, légales ou illicites, sous la protection d’un secret des affaires opposable à tous, sans réelles restrictions. A l’avenir, les journalistes – mais aussi les lanceurs d’alerte – se verraient dans l’impossibilité de révéler au grand public les grands scandales économiques et financiers qui ont marqué l’actualité de ces dernières années.

Aussi, pour mettre un terme définitif à cette impasse et aux lourdes conséquences qu’entraînerait une volonté de l’exécutif communautaire de passer outre, les associations signataires exigent-elles l’exclusion pure et simple des journalistes du champ d’application de la directive européenne relative au secret d’affaires, d’autant que, dans le cas plus spécifique de la France et en dépit des engagements réitérés par le président de la République à la mi-janvier 2015, le projet de loi visant à renforcer, d’ici à la fin de cette année, le secret des sources pour les professionnels de l’information, est, lui, est au point mort. Un très mauvais présage pour les « Chiens de garde de la démocratie » que sont, paraît-il, les journalistes.

Premiers signataires de ce communiqué

–       Serge Marti, président de l’AJEF (Association des journalistes économiques et financiers)

–       Manuel Jardinaud, président de l’AJIS (Association des journalistes de l’information sociale)

–       Alain Barluet, président de l’Association de la presse présidentielle

–       Nathalie Segaunes, vice-présidente de l’Association de la presse ministérielle

–       Véronique Auger, présidente d’Europresse

« Faut-il réformer le Code du travail et comment? », avec Gilbert Cette, Antoine Lyon-Caen et Marylise Léon, mercredi 16 décembre à 20h

Pourquoi cette réforme est-elle nécessaire, comment pourrait se faire le partage entre les lois et règlements et les normes issues de la négociation collective ? A ces questions répondront l’économiste Gilbert Cette, le juriste Antoine Lyon-Caen et Marylise Léon, secrétaire nationale de la CFDT.

Gilbert Cette, membre du CAE CAE, centre d'analyse economique, auteur du rapport

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Pour respecter les consignes de sécurité, une inscription préalable (amphis.ajef@gmail.com) est nécessaire. Une pièce d’identité pourra être demandée à l’entrée du lycée.

Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

Le 16 décembre, de 20h à 22h.

Lycée Louis-le-Grand, 123 rue Saint-Jacques 75005 Paris

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Jean-Baptiste Rudelle, lauréat du Prix du Livre d’Economie, pour « On m’avait dit que c’était impossible » (Stock), et Jean-Louis Beffa, lauréat du Prix Lycéen, pour « Les clés de la puissance » (Seuil)

  • Le Prix du Livre d’Economie a été remis à Jean-Baptiste Rudelle, pour On m’avait dit que c’était impossible (Stock), par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et par Marc Ladreit de Lacharrière, PDG de Fimalac et président du jury, le mercredi 2 décembre, à l’occasion de la 17ème Journée du Livre d’Economie, qui s’est déroulée au ministère de l’Economie et des Finances. Les deux autres finalistes étaient : Laure Belot, pour La déconnexion des élites : comment internet dérange l’ordre établi  (Les Arènes), et Laurent Davezies pour Le nouvel égoïsme territorial, le grand malaise des nations (Le Seuil).
  • Le Prix Lycéen « Lire l’économie », résultat du vote de 3 000 lycéens, a été remis à Jean-Louis Beffa, pour Les clés de la puissance (Le Seuil), par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale.

Le jury de cette 17ème édition, présidé par Marc Ladreit de Lacharrière, est composé de Odile Benyahia-Kouider, Françoise Crouïgneau, Solène Davesne, Sabine Delanglade, Thierry Fabre, Sophie Fay, Claire Fournier, Etienne Gernelle, Vincent Giret, Anne-Sophie Lechevallier, Patrick Lelong, Vincent Lemerre, Catherine Mangin, Serge Marti, François d’Orcival, Luce Perrot, Antoine Reverchon, Pascal Riché, Brice Teinturier, Yves Thréard et Valérie Toranian.

Décryptage sous embargo des perspectives 2015 de l’OCDE sur les Pensions, le lundi 30 novembre, à 13h*

Confrontés au vieillissement de leur population et aux retombées budgétaires de la crise, de nombreux pays de l’OCDE recherchent la voie d’une évolution équitable de leur système de retraite. En France, les réformes successives se sont focalisées sur leurs retombées financières. Les conditions du marché du travail et les politiques des retraites actuelles vont-elles dégrader la situation des futurs retraités ?

Les experts de l’OCDE présenteront, sous embargo (jusqu’au 1er décembre à 11h00), l’édition 2015 de la publication de référence « Perspectives de l’OCDE sur les pensions« , le lundi 30 novembre, à 13h00. À noter : deux chapitres inédits de ce rapport décryptent le rôle des dispositifs de retraite minimum et des filets de sécurité destinés aux retraités ainsi que les conséquences des interruptions de carrière, de plus en plus fréquentes, sur les pensions.

Avec Anna d’Addio et Hervé Boulhol, économistes, spécialistes des retraites à l’OCDE.

Cet atelier sera animé par Cyrille Lachèvre, journaliste  économique à l’Opinion, membre du bureau de l’Ajef.

* Une légère collation sera proposée à partir de 12h45.

Les places étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire auprès de caroline.tourrier@oecd.org (01 45 24 80 99) dans les meilleurs délais.

Retrouvez tous les ateliers de l’OCDE ici.

1ère édition du Grand prix de La finance pour tous

Début 2015, notre association d’intérêt général a lancé la première édition du Grand prix La finance pour tous, qui a pour objectif de récompenser les deux meilleures productions pédagogiques (article, vidéo, application, infographie dynamique, bande-dessinée, etc.) proposées par des étudiants sur un thème économique et/ou financier.

Après délibération, le jury a décidé d’attribuer le prix à Quentin Bernard, étudiant de Master 2 Stratégie territoriale et urbaine à Sciences-Po Paris, pour son infographie très claire et originale sur l’économie du partage. Cette œuvre illustre, au travers du quotidien d’un citoyen « pas comme les autres », toutes les solutions permettant de mener une vie plus solidaire.

Philippe Cheyssial, de la Société Générale, lui a remis un chèque de 1 500 €. Notre lauréat pourra également réaliser un stage chez nos partenaires presse et/ou au sein de notre association.

Très bientôt, le lancement du deuxième Grand prix La finance pour tous ! Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des thèmes proposés aux étudiants.

Le jury était composé de : Bénédicte Alaniou (Le Parisien Economie), Laurence Adeline (Ministère de l’Education Nationale), Philippe Cheyssial (Société Générale), Jezabel Couppey-Soubeyran (Université Paris 1), Florence Corne (AMF), Pascale Micoleau-Marcel (IEFP), Georges Pauget (président IEFP) et Jérôme Tichit (BFM Business)