Archives de l’auteur : AJEF

Agnès Bénassy Quéré, Benoît Coeuré et Jean Pisani Ferry présenteront la 4e édition de leur ouvrage Politique économique le lundi 11 décembre à 8H30 à Sciences Po

Agnès Bénassy Quéré, Benoît Coeuré et Jean Pisani-Ferry

ont le plaisir de vous convier à la présentation de leur ouvrage

POLITIQUE ECONOMIQUE – 4ème édition

Lundi 11 décembre à 8 h 30 à  Science Po

27, rue Saint Guillaume – Paris 7ème

 

Merci de bien vouloir confirmer votre présence auprès de Géraldine Musnier :

04 78 91 06 08 – 06 72 68 27 21- geraldine@agencegeraldinemusnier.com

 

A propos de l’ouvrage

Auteurs : Agnès Bénassy Quéré, Benoît Coeuré, Pierre Jacquet, Jean Pisani Ferry.

Avec la collaboration d’Alexandra Roulet.

Préface d’Olivier Blanchard

680 pages – 48,50 euros

Les crises ont profondément transformé la politique économique. La tempête financière de 2008, la Grande Récession qui a suivi, les déboires de la zone euro, le niveau très faible de l’inflation, le ralentissement de la croissance, la hausse des dettes publiques et l’augmentation des inégalités ont ébranlé les certitudes passées et appellent de nouvelles réponses. Des chapitres oubliés de la théorie économique ont été relus et des instruments nouveaux ont été mis en place. Les questions qui se posent sont plus pressantes que jamais. Dans quelles circonstances la politique budgétaire est-elle efficace pour combattre une récession ? Quelles sont les limites de l’endettement public ? Que peut la politique monétaire lorsque l’inflation est voisine de zéro ? Comment contrôler la finance ? Quelles politiques faut-il mener ensemble, et lesquelles faut-il conduire séparément ? Comment taxer le capital ? Comment stimuler l’emploi ? Comment changer la qualité de la croissance ? Parce qu’il réunit, dans un seul volume, les principaux enseignements théoriques et l’analyse des débats actuels, Politique économique s’est imposé depuis plus de dix ans comme la référence pour comprendre les politiques économiques d’aujourd’hui. Cette quatrième édition a été entièrement refondue pour prendre en compte les derniers développements et débats sur la politique économique. Elle propose notamment un nouveau chapitre consacré à l’instabilité financière et aux politiques susceptibles d’y répondre.

A propos des auteurs

Agnès Bénassy-Quéré est Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, et Présidente-déléguée du Conseil d’Analyse Economique. Elle est aussi membre de la Commission Economique de la Nation, du Haut Conseil de Stabilité Financière, du Conseil général de la Banque de France, du Cercle des économistes et est chercheur associé au CESifo (Münich).

Benoît Cœuré est membre du directoire de la Banque centrale européenne depuis le 1er janvier 2012. Il est responsable des relations internationales et européennes, des opérations de marché et de la surveillance des systèmes de paiement. En septembre 2013, il a été nommé président du Comité sur les systèmes de paiement et de règlement de la Banque des règlements internationaux.

Pierre Jacquet est Président du Global Development Network (GDN), Professeur de politique économique à l’École des Ponts – ParisTech (ENPC), membre du Conseil Scientifique de la fondation FARM, du Conseil Scientifique de l’Ecole des Ponts – ParisTech (ENPC) du Cercle des économistes.

Jean Pisani Ferry est Professeur à la Hertie School of Governance à Berlin et professeur associé à Sciences Po. Il a été chargé par le Premier ministre d’une mission de préfiguration du plan d’investissement annoncé par le Président de la République pendant sa campagne électorale. Commissaire général de France Stratégie de 2013 à 2016, Jean Pisani-Ferry avait rejoint en janvier 2017 la campagne d’Emmanuel Macron comme directeur du pôle programme et idées.

Alexandra Roulet est Professeur à l’INSEAD

Pour ceux qui n’ont pu assister à l’atelier Ajef/OCDE du 4 décembre 2017, retrouvez l’essentiel du « Panorama de l’OCDE sur les pensions »

Retrouvez sur ce lien l’essentiel du panorama.

Avec le reflux des pressions budgétaires les plus aigües, les réformes des systèmes de retraites ont été moins nombreuses et moins amples au cours des deux dernières années dans les pays de l’OCDE. Malgré les progrès accomplis, les défis liés au vieillissement de leur population restent prégnants. Les aspirations à plus de flexibilité dans la transition vers la retraite sont fortes. En France, la réforme des régimes complémentaires visant à assurer leur équilibre financier se traduit notamment par l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier de la pension complète sans décote. Comment se situe la France par rapport aux autres pays de l’OCDE ?

Les experts de l’OCDE ont présenté l’édition 2017 de la publication de référence « Panorama de l’OCDE sur les pensions« . À noter : deux chapitres inédits de ce rapport décryptent les réformes décidées entre septembre 2015 et septembre 2017 ainsi que les dispositifs de retraite flexible.

Avec :

Hervé Boulhol,

économiste principal, spécialiste des retraites à l’OCDE.

Un atelier animé par Françoise Crouïgneau, vice-présidente de l’Ajef.

Organisés en collaboration avec l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), ces ateliers (réservés aux journalistes et aux élèves d’écoles de journalisme) permettent d’approfondir les grands dossiers qui font ou feront l’actualité de l’économie française, européenne et internationale. Pour plus d’informations, veuillez visiter : https://www.ajef.net/category/nos-evenements/ateliers-de-locde/.

Rapport du Conseil d’Orientation des Retraites – Perspectives financières jusqu’en 2070

Retraites : perspectives financières jusqu’en 2070

Sensibilité aux hypothèses, résultats par régime

Depuis 2014, le COR établit chaque année un rapport sur les évolutions et perspectives des retraites en France. Ce rapport annuel présente les perspectives financières du système de retraite selon divers scénarios économiques. Vous pouvez retrouver le dernier rapport annuel de juin 2017 ainsi que sa présentation synthétique et ses fichiers de données sur le site du Conseil.

En complément du rapport de juin 2017, le COR entend proposer avec ce nouveau rapport une étude de la sensibilité des perspectives financières du système de retraite aux variables économiques, mais également démographiques et réglementaires. Il se situe ainsi dans la continuité de ses travaux précédents (rapports de 2001, 2006 et 2012) pour répondre à sa mission principale : éclairer les débats sur le système de retraite en explicitant les incertitudes nécessairement attachées aux projections à long terme du système de retraite.

Le 14e rapport du COR et son diaporama de synthèse sont disponibles ici :

Le 14e rapport du COR

Le diaporama de synthèse

Tous les rapports du COR   

À propos du Conseil d’orientation des retraites

Créé en mai 2000, le Conseil d’orientation des retraites (COR) est une instance indépendante et pluraliste d’expertise et de concertation, associant notamment les partenaires sociaux, chargée d’analyser et de suivre les perspectives à moyen et long terme du système de retraite français.

Sur l’ensemble des questions de retraite (équilibre financier, montant des pensions, redistribution, etc.), le COR élabore les éléments d’un diagnostic partagé.

Le COR formule ses analyses et ses recommandations dans des rapports remis au Premier ministre, communiqués au Parlement et rendus publics.

Contact :

Marco GERACI

Responsable de la veille et de la communication

Conseil d’orientation des retraites

www.cor-retraites.fr

113 rue de Grenelle – 75007 Paris

 

Le 12 décembre, le COR emménage au 20 avenue de Ségur – Paris 7.

Merci de noter nos futures coordonnées :

Adresse physique

20 avenue de Ségur

75007 PARIS

Adresse postale

TSA 30728

75334 PARIS Cedex 07

Les numéros de téléphone et les adresses mél ne changent pas.

Tél. : 01 42 75 65 57 – 06 48 08 73 21 | marco.geraci@cor-retraites.fr

Le Conseil d’orientation des retraites est membre du réseau France Stratégie.

Suivez l’actualité et les travaux du COR sur www.cor-retraites.fr et twitter @COR_Retraites.

Vendredi 8 décembre avec Frank Garnier, président du directoire de Bayer SAS. Le groupe chimique et pharmaceutique s’apprête à acheter Monsanto. Un achat stratégique mais en pleine polémique sur le glyphosate.

Chère adhérente, cher adhérent, 

Vous êtes cordialement invités le vendredi 8 décembre à 8h30 précises, au Procope – 13, rue de l’Ancienne Comédie – 75006 Paris, à un petit-déjeuner avec :

Frank Garnier

Président du directoire de Bayer SAS

Le groupe chimique et pharmaceutique Bayer s’apprête à acheter l’américain Monsanto pour plus de 60 milliards de dollars (52 milliards d’euros).

Cette acquisition de poids est stratégique, mais intervient en pleine polémique autour du glyphosate.

Comment le groupe Bayer entend intégrer son concurrent américain qui pâtit d’une mauvaise image dans l’opinion publique en Europe ? Quelle stratégie va-t-il adopter ? Pourquoi cette acquisition ? Herbicides : l’impact humain s’efface-t-il devant les enjeux industriels ?

Frank Garnier répondra aux nombreuses questions des adhérents de l’Ajef.

L’occasion, également, de dresser le bilan des Assises de l’agroalimentaire auxquelles Frank Garnier a participé.


Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le

Jeudi 7 décembre à 11h à l’adresse mail suivante : ajefassociation@gmail.com 

ATTENTION :

Toute annulation ou absence non signalée, avant le jeudi 7 décembre à 13 h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent.

(Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association)

Tarification

Participation – journalistes adhérents en rédaction : 25 euros – Journalistes adhérents freelance : 15 euros – Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Mouvements et nominations d’août 2017

Guillaume Clément est désormais journaliste pour le magazine hebdomadaire de finance Le Revenu, où il couvre le secteur de la santé (industrie pharmaceutique, biotechnologies…). Guillaume Clément travaillait auparavant pour le magazine Option Finance. Il a également été journaliste au magazine suisse BANCO et à la radio suisse LFM, entre autres.

Rebecca Fitoussi est devenue présentatrice du programme « On va plus loin », à 18h30 sur la chaîne Public Sénat. L’émission traite l’information politique et internationale, ainsi que les grands sujets de société. Rebecca Fitoussi remplace Sonia Mabrouk. Elle présentait jusqu’ici les informations du soir sur LCI.

Olivier Blanchard, Ricardo Reis et Amir Sufi, lauréats des prix Banque de France & Toulouse School of Economics en économie monétaire et financière

14 novembre, Paris – A l’occasion d’une conférence, organisée mardi 14 novembre 2017, en présence de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, Jean Tirole, président de Toulouse School of Economics, et Stanley Fischer, ancien vice-président du conseil de la Réserve fédérale des États-Unis, la Banque de France et l’école d’économie de Toulouse ont attribué le Prix sénior à Olivier Blanchard, le Prix junior Europe à Ricardo Reis et le prix junior reste du monde à Amir Sufi, pour leurs travaux en économie monétaire et financière.

Depuis 2012, la Banque de France et Toulouse School of Economics décernent tous les 2 ans des prix qui mettent en lumière des chercheurs qui ont développé des concepts fondamentaux en économie monétaire et en finance. Ces prix ont pour objectif d’encourager la recherche qui contribue à une meilleure définition et mise en œuvre des politiques menées par les banques centrales.

Olivier Blanchard – Prix senior

 

Olivier Blanchard est chercheur au Peterson Institute for International Economics et professeur au MIT qu’il a rejoint en 1982. Il a été Chief Economist du FMI de 2008 à 2015. Olivier Blanchard a fait des contributions majeures dans plusieurs champs de la macroéconomie. Il a notamment fait avancer la discipline dans la résolution des modèles à anticipations rationnelles, dans l’identification des forces qui expliquent le cycle économique et dans la compréhension de la persistance d’un chômage beaucoup plus élevé en Europe qu’aux États-Unis.

Ricardo Reis – Prix Junior Europe

Ricardo Reis est professeur d’économie à London School of Economics. Il est un précurseur de l’analyse de l’inattention des agents dans l’analyse des fluctuations économiques.  Il considère que les agents économiques limitent les ressources cognitives qu’ils utilisent pour analyser et interpréter des informations économiques complexes. Ricardo Reis a montré comment une telle inattention individuelle se traduit par des rigidités dans la transmission de l’information macroéconomique et affecte le cycle économique.

Amir Sufi – Prix Junior Monde

Amir Sufi est professeur d’économie à Booth School of Business à l’Université de Chicago.  Il est principalement connu pour son livre “House of Debt”, dans lequel il souligne le rôle crucial de la demande de logements et de l’endettement des ménages américains dans la vulnérabilité de l’économie américaine et la Grande Récession de 2008-2009.

Pour ceux qui n’ont pas pu assister au décryptage du Panorama de la santé, retrouvez les liens permettant de retrouver l’essentiel de l’atelier Ajef-OCDE

OCDE – Paris, le 10 novembre 2017

Des modes de vie plus sains et de meilleures politiques de santé ont conduit à des gains d’espérance de vie, selon l’OCDE

Au cours des dernières décennies, trois grands facteurs ont contribué à l’allongement de l’espérance de vie : des modes de vie plus sains, des revenus plus élevés et de meilleurs niveaux d’éducation. Dans un nouveau rapport, l’OCDE souligne également le rôle joué par l’amélioration des soins de santé.

L’édition 2017 du Panorama de la santé indique que depuis 1970 l’espérance de vie à la naissance a progressé de plus de 10 ans dans tous les pays de l’OCDE pour atteindre une valeur moyenne de 80.6 ans. Dans la zone OCDE, l’espérance de vie à la naissance la plus élevée est relevée au Japon (83.9 ans), suivi par l’Espagne et la Suisse (83 ans dans les deux cas), les niveaux les plus faibles étant recensés en Lettonie (74.6 ans) et au Mexique (75 ans).

Une nouvelle analyse présentée dans ce rapport indique par ailleurs qu’une diminution de moitié des taux de tabagisme et de la consommation d’alcool se traduirait par un gain d’espérance de vie de 13 mois. Dans le même sens, une hausse de 10 % des dépenses de santé par habitant en termes réels ajouterait en moyenne 3.5 mois à l’espérance de vie. Cependant, ces gains ne dépendent pas uniquement de l’importance des dépenses de santé, mais aussi de la manière dont les ressources sont employées. On observe ainsi que le lien unissant évolution des dépenses de santé et niveaux d’espérance de vie varie fortement : par exemple, les États-Unis ont bien plus augmenté leurs dépenses de santé que d’autres pays depuis 1995, mais ont enregistré des gains d’espérance de vie plus faibles.

En moyenne, les dépenses de santé par habitant ont progressé d’environ 1.4 % par an depuis 2009, contre 3.6 % par an au cours des six années qui avaient précédé. Ces dépenses sont aujourd’hui proches, en moyenne, de 4 000 USD par habitant et par an. C’est aux États-Unis que les dépenses sont les plus élevées : avec 9 892 USD par habitant, elles représentent 17.2 % du PIB. Les dépenses de santé sont également supérieures ou égales à 11 % du PIB en Suisse, en Allemagne, en Suède et en France.

La réduction des dépenses à faible valeur ajoutée est essentielle pour maximiser les résultats des ressources publiques consacrées à la santé, et le Panorama de la santé décrit plusieurs domaines pour lesquels l’efficacité pourrait être renforcée. À titre d’exemple :

  • La plupart des pays de l’OCDE ont réalisé des économies en développant l’utilisation des médicaments génériques, qui représentent aujourd’hui plus de 75 % des ventes en volume de produits pharmaceutiques aux États-Unis, au Chili, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, contre moins de 25 % au Luxembourg, en Italie, en Suisse et en Grèce.
  • Les antibiotiques ne devraient être prescrits qu’en cas de nécessité impérative, or leur utilisation varie du simple au triple, voire plus, suivant les pays. En particulier, la Grèce et la France déclarent en ce domaine des volumes largement supérieurs à la moyenne de l’OCDE.
  • La prise en charge des interventions chirurgicales mineures en ambulatoire (sans nuit d’hospitalisation) est aujourd’hui courante dans la plupart des pays de l’OCDE. Par exemple, 90 % ou plus des opérations de la cataracte sont désormais assurées en chirurgie ambulatoire dans 20 des 28 pays de l’OCDE ayant fourni des données comparables. Ce taux reste néanmoins inférieur à 60 % en Pologne, en Turquie, en Hongrie et en République slovaque.

Le rapport souligne par ailleurs l’amélioration de la qualité des soins de santé :

  • Plus de 80 % des patients déclarent avoir un ressenti positif concernant le temps passé avec un médecin, la clarté des explications données et la manière dont ils ont été associés aux décisions médicales.
  • Dans la plupart des pays de l’OCDE, les hospitalisations potentiellement évitables en lien avec des pathologies chroniques comme le diabète et l’asthme ont diminué, ce qui dénote une amélioration de la qualité des soins de santé primaires.
  • Le nombre de morts causées par un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC) est en recul. Les améliorations sont particulièrement marquantes en Finlande, pour les patients victimes d’un infarctus du myocarde, et en Australie, pour ceux victimes d’un AVC.
  • Dans les pays de l’OCDE, les taux de survie à cinq ans sont de 85 % pour le cancer du sein, et d’un peu plus de 60 % pour les cancers du côlon et du rectum, les taux de survie s’améliorant dans la plupart des pays.

Alors que les taux de tabagisme continuent de décroître, la lutte contre l’obésité et la consommation nocive d’alcool n’ont pas enregistré de succès significatifs, etcelle contre la pollution de l’air est souvent négligée :

  • Les taux de tabagisme ont reculé dans la plupart des pays de l’OCDE, mais un adulte sur cinq environ reste un fumeur quotidien. Les taux les plus élevés sont recensés en Turquie, en Grèce et en Hongrie, et les plus faibles au Mexique.
  • La consommation d’alcool a diminué depuis 2000 dans les pays de l’OCDE pris dans leur ensemble, mais elle a augmenté dans 13 pays sur la même période, dont la Belgique, l’Islande, la Lettonie et la Pologne. De plus, dans la région OCDE, un adulte sur cinq connaît régulièrement une suralcoolisation épisodique (binge drinking).
  • Aujourd’hui, la proportion d’adultes en surpoids dans les pays de l’OCDE atteint 54 %, dont 19 % de personnes obèses. Les taux d’obésité sont supérieurs à 30 % en Hongrie, en Nouvelle-Zélande, au Mexique et aux États-Unis.

Le rapport, ainsi que des notes par pays et d’autres informations, sont disponibles à l’adresse : http://www.oecd.org/fr/sante/systemes-sante/panorama-de-la-sante-19991320.htm.

Liens supplémentaires :

Sur la prise en charge et le panier de soins

http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/health-care-coverage-in-oecd-countries-in-2012_5jlz3kbf7pzv-en

http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/how-oecd-health-systems-define-the-range-of-good-and-services-to-be-financed-collectively_5jlnb59ll80x-en

Sur les antibiotiques (Partie 1, chapitre 3)

http://www.oecd-ilibrary.org/docserver/download/8116241e.pdf?expires=1510238052&id=id&accname=ocid84004878&checksum=97D39934C8A7F4E60534326F0A2C4EDC

 

Pour toute question concernant le rapport, les journalistes sont invités à contacter Francesca Colombo (tél. : +33 1 45 24 93 60) ou Chris James (tél. : +33 1 45 24 89 69), de la Division de la santé de l’OCDE.

 

 

Les Jéco (Les Journées de l’Economie) ont fêté leurs 10 ans, à Lyon, les 7,8 et 9 novembre : comprendre le passé pour construire l’avenir

« L’Echo des Jeco »: un blog pour conjuguer l’information pour tous et la formation des journalistes de demain

Lien permanent

L’Ajef (Association des Journalistes Economiques et Financiers) et les organisateurs des Jéco (Journées de l’Economie de Lyon) renouvellent, pour la huitième année, leur initiative pour conjuguer information et formation des journalistes de demain. Une double mission essentielle aux yeux de l’Ajef.

« L’Echo des Jéco » permettra, cette année encore, de couvrir, sous forme de blog,  les manifestations qui se dérouleront à Lyon les 7,8 et 9 novembre 2017. A l’occasion de leurs 10 ans, ces Journées seront l’occasion de réfléchir, à la lumière des dix dernières années, aux mutations qui vont marquer la décennie à venir. Vous pouvez consulter le programme sur www.journeeseconomie.org.

Assuré par un groupe de 9 étudiants en journalisme d’IPJ-Dauphine (www.ipj.eu) qui ont choisi l’option « économie » et seront encadrés par des professionnels, ce blog permettra aux internautes de bénéficier de synthèses courtes et vivantes des débats qui se dérouleront à Lyon, de mini-interviews, de vidéos et de billets leur permettant de saisir l’ambiance particulière de la ville durant ces trois jours.

Trois jours durant lesquelles les rencontres « in » et « off » permettront aux experts de rencontrer la société civile, aux universitaires de dépasser le cadre scolaire pour décrypter, parfois de façon ludique, la réalité quotidienne de l’économie. Autant d’éléments d’information et de réflexion sur les grands thèmes économiques, financiers et sociaux qui font l’actualité d’aujourd’hui mais aussi de demain.

Françoise Crouïgneau, Vice-Présidente de l’Ajef
Pascal Le Merrer Directeur général des journées de l’économie

Lancement du site internet de Forbidden Stories le 31/10 à Paris

Reporters sans frontières (RSF) et Freedom Voices Network annoncent le lancement de Forbidden Stories, un projet destiné à sécuriser les données des journalistes menacés et de poursuivre et publier leurs enquêtes en cas d’homicide ou d’arrestation.


« Forbidden Stories a pour mission de publier et poursuivre le travail que d’autres journalistes ne peuvent plus mener parce qu’ils ont été menacés, emprisonnés, ou assassinés. Notre but : garder en vie leurs histoires et s’assurer qu’un maximum de personnes aient accès à une information indépendante sur des sujets aussi importants que l’environnement, la santé, les droits de l’homme ou la corruption ».
Laurent Richard, fondateur de Freedom Voices Network.

« Forbidden Stories met le journalisme d’investigation au cœur du combat pour la liberté de la presse et la protection des journalistes. Utiliser le journalisme pour défendre le journalisme et garantir ainsi l’accès à l’information libre et indépendante, tel est l’objectif de cette initiative innovante. Au-delà, Forbidden Stories est un signal fort que nous adressons aux prédateurs de la liberté de l’information du monde entier ».
Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF)


 

Lutter contre la censure en poursuivant les enquêtes « interdites »
Tous les journalistes se sentant menacés pourront protéger des informations sensibles et mettre à l’abri leur enquête en cours via des moyens de communication chiffrés. Leur histoire sera conservée en sécurité et ne sera jamais publiée sans leur accord. S’il leur arrive quelque chose, suivant leurs instructions, Forbidden Stories sera en mesure de terminer leurs enquêtes, et de les publier largement, grâce à un réseau collaboratif de médias engagés dans la défense de la liberté de l’information. Forbidden Stories assure la survie des histoires, par-delà les frontières, par-delà les gouvernements, par-delà la censure.

Nouvelle plateforme d’information pour le grand public

Chaque année, Forbidden Stories réalisera une à deux enquêtes collaboratives au long-cours avec un réseau de médias partenaires internationaux (TV, journaux papier, radios, site web). Ces investigations seront publiées au même moment à travers le monde. D’autre part, Forbidden Stories publiera régulièrement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) des courtes vidéo-textes en plusieurs langues, afin de rendre l’information accessible au plus grand nombre de personnes, quels que soient leur langue et leur pays.

Les premières publications
11 journalistes ont été assassinés au Mexique en 2017. C’est plus qu’en Syrie ou en Irak.
Forbidden Stories s’est intéressé au travail de 3 d’entre eux : Cecilio Pineda, Miroslava Breach, et Javier Valdez. 3 journalistes mexicains qui ont été tués car ils enquêtaient sur les cartels de drogue. Sous forme de courte vidéo-textes destinées aux réseaux, Forbidden Stories met en lumière les sujets sensibles et dérangeants sur lesquels travaillaient ces journalistes juste avant de mourir. Ces 3 formats courts ont été traduits en 9 langues afin de tenter d’informer le maximum de personnes et de donner le plus d’écho possible à ces « forbidden stories ».

Cecilio Pineda
La corruption locale, c’est l’arme ultime des cartels mexicains. Celle qui leur permet d’agir en toute impunité, au détriment de la population. De pratiquer des séquestrations, de terroriser les habitants au point qu’ils quittent leur lieu de vie. Dans une vidéo Facebook, Cecilio Pineda a dénoncé l’étrange amitié qui lie le chef d’un groupe criminel à un député local. Il est mort assassiné le 2 mars 2017, deux heures après avoir publié ces informations.

Miroslava Breach
Dans l’État de Chihuahua, les cartels de la drogue tentent par tous les moyens d’ancrer leur contrôle sur leur territoire. Certains tentent même de placer leurs hommes à la tête de villes de la région. Miroslava Breach avait publié les prénoms et noms de famille de plusieurs candidats aux municipales soutenus en sous-main par les narcotrafiquants. Elle est morte assassinée le 23 mars 2017. En réaction, le journal pour lequel elle travaillait a fermé.

Javier Valdez
Le cartel de Sinaloa est l’un des cartels de la drogue les plus puissants au monde. Depuis l’arrestation de son chef historique Joaquín « El Chapo » Guzmán, une sanglante guerre interne fait rage pour sa succession. Javier Valdez a interviewé un prétendant à la tête du cartel : Damaso « El Licenciado » Lopez. Des hommes de main ont tout fait pour tenter d’empêcher sa publication. Javier Valdez est mort assassiné, quelques semaines plus tard, le 15 mai 2017.


Baromètre RSF 2017
42 journalistes, 5 journalistes non professionnels et 8 collaborateurs de médias ont été tués en 2017. A ce jour, 183 journalistes, 169 journalistes non professionnels et 13 collaborateurs de médias sont emprisonnés.
En 10 ans, plus de 700 journalistes sont morts dans l’exercice de leur fonction.


A propos de Reporters sans frontières (RSF)
Dotée d’un statut consultatif auprès de l’Organisation des Nations unies, de l’Unesco, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières est une organisation indépendante de défense et de promotion de la liberté de l’information. Son bureau à Paris, ses sections et bureaux à l’étranger, dont Bruxelles, Washington DC, Berlin, Tunis, Rio, Stockholm, et son réseau de correspondants dans 130 pays confèrent à RSF une forte capacité de mobilisation et d’interpellation ainsi qu’une influence importante sur le terrain.

A propos de Freedom Voices Network
Freedom Voices Network est une plateforme d’investigation à l’origine du projet « Forbidden Stories. L’association à but non lucratif est dirigée par Laurent Richard, journaliste à Premières Lignes Télévision, avec Jules Giraudat et Rémi Labed. Freedom Voices Network, compte parmi ses membres de grands noms de l’investigation comme Bastian Obermayer (prix Pulitzer 2017 pour avoir révélé et publié les Panama Papers), Edouard Perrin auteur des révélations Luxleaks, Elise Lucet, Fabrice Arfi, Lynette Clemetson, Khadija Ismayilova, Jean Pierre Canet, Cécile Allegra, Anthony Headley…


Contacts presse :

France :

Emilie Boulay, eboulay@rsf.org, 00 33 (0)6 77 92 16 77

Anne-France Renaud, renaudaf@yahoo.fr, 00 33 (0)6 75 92 71 66

@FbdnStories

#ForbiddenStories

www.forbiddenstories.org