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« Finance pour tous » : Remise des prix le vendredi 17 mai à 12h à la Banque de France

 

Vendredi 17 mai à 12h

 

à la Banque de France

 

31 rue Croix des Petits Champs – 75001 Paris
Métro Palais Royal Musée du Louvre ou Pyramides
(Se munir d’une pièce d’identité)

 

 

Le Grand prix de La finance pour tous a pour objectif de récompenser les meilleures productions pédagogiques réalisées par des étudiant(es).

 

 

 

Pour cette cinquième édition, le Grand prix de La finance pour tous avait pour thème « Les banques ont-elles un avenir ? ». Ce thème a suscité de nombreuses productions très originales.

 

 

La cérémonie aura lieu en présence de Madame Pascale Micoleau-Marcel, Déléguée générale de notre association, Mme Véronique Mc Carroll, Directrice Stratégie et Innovation Europe chez Orange Bank, mécène du Grand prix, et Monsieur Mark Béguery, Directeur de l’Education financière à la Banque de France.

 

En jeu, un 1er prix de 1 500 €, un 2ème prix de 1 000 €, et deux 3ème prix ex-aequo de 500 € ainsi que des ouvrages offerts par les Editions First et par la Banque de France, partenaires de notre concours.

 

Nous espérons que vous pourrez être présent(e) lors de cette manifestation qui sera également l’occasion de faire le point de manière conviviale sur les derniers développements de l’association.
 

 

Inscription obligatoire par téléphone 01 44 50 00 80 ou par mail contact@lafinancepourtous.com

Claude Soula, Chef de service Economie à l’hebdomadaire L’Obs, remporte le Prix du Talent Journalistique Citi-Columbia University

Claude Soula (L’Obs) remporte le Prix du Talent Journalistique Citi-Columbia University

 

Laurence Parisot, Présidence de Citi France et le jury présidé par Hélène Molinari, administratrice indépendante et cofondatrice de la foire d’art contemporain, et composé de

 

Willy Angele, Gérant Fondateur du Cabinet WPCONSEILS

Gonzague de Blignières, co-fondateur de Raise

Bernard Carayon, Président du conseil d’administration de Gecina

Catherine Colonna, Ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès de l’OCDE,

Laurence Danon, Présidente de Primerose

Valentine de Lasteyrie, associée et directrice des investissements de Fiblac

Sandra Legrand, co-fondatrice de YAPUKA et fondatrice de KALIDEA,

Adrien Moreira, CEO de Bruce

Jean Pierre Mustier, CEO UniCredit SpA

Ghislaine Sanchez, CEO de Purple Development,

 

 

ont honoré Claude Soula, Chef de service Economie au magazineL’Obs, lauréat de la 7ème édition du Prix du Talent Journalistique en France.

 

 

Cette compétition mondiale, créée il y a plus de 30 ans, récompense les journalistes qui œuvrent avec excellence à une meilleure connaissance du monde économique et financier.

 

 

Aux côtés de Virginie Robert (Les Echos) et Guillaume Grallet (Le Point), Claude Soula s’est distingué pour son article « Chine : derrière une société hyperconnectée, le rêve du contrôle total ».

 

 

Claude Soula va participer au séminaire international de Columbia University à New York, aux côtés des lauréats des autres paysavec au programme, des présentations, rencontres et débats avec des académiciens, des spécialistes médias et des décideurs, ainsi que des représentants d’institutions officielles. L’an dernier, le prix a réuni des journalistes de 24 nationalités.

 A propos de Citi

Citi France, filiale de Citigroup, une des banques leader des services financiers aux entreprises dans le monde, compte près de 200 collaborateurs. Ses activités regroupent essentiellement la banque d’affaires, les opérations de marché et les services aux transactions financières.

 

Citigroup dans le monde est présent dans 160 pays et compte environ 200 millions de clients. Le groupe dispose d’une gamme complète de services financiers destinée aux sociétés financières et industrielles, aux institutions et aux particuliers.

Le 18 avril à 8h30. « Où va l’Europe économique, financière et bancaire » avec Olivier Klein, président de la section française de la LECE, DG de la BRED et Philippe Jurgensen, président du Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Chère adhérente, cher adhérent,
 
Vous êtes cordialement invités le :
 
 

Jeudi 18 avril de 8h30 à 10h

 
à un petit-déjeuner débat exceptionnel sur le thème :
 

« Où va l’Europe économique, financière et bancaire ? »

 
Le lieu de la rencontre vous sera communiqué après inscription
 
 

En plein Brexit, prise en tenaille entre l’offensive chinoise des Routes de la soie et des Etats-Unis toujours plus conquérants, l’Union européenne se prépare à de difficiles élections au mois de mai.

 
Où va l’Europe ? Quelles perspectives économiques, financières et politiques ? Quel avenir monétaire dans la globalisation.

 
Ce petit-déjeuner débat se tiendra autour de :
 

Olivier Klein

– président de la section française de la Ligne Européenne de Coopération Economique
– directeur général de la BRED
– professeur de finances à HEC (Master « Managerial and Financial Economics »).
 

Philippe Jurgensen

– président du COLB (Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme)
– professeur d’économie à l’Institut d’Etudes politiques de Paris.

Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le mercredi 17 avril à 11 h à l’adresse mail suivante : ajefassociation@gmail.com
 
ATTENTION :
Toute annulation ou absence non signalée, avant le mercredi 17 avril à 13 h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent. (Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association).

 

Tarification
Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros
Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros
 

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Élections européennes 2019 : décrypter les idées reçues sur l’Europe

 

En vue des élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain en France, la Représentation en France de la Commission européenne a décidé de lancer un nouveau site Internet decodeursdeleurope.eu pour son initiative les Décodeurs de l’Europe, afin de rendre plus accessible et plus réactif le décryptage des idées reçues ou mythes sur l’Europe.

 

 

À deux mois des élections européennes, la campagne est maintenant lancée : les listes sont constituées et le premier débat entre les têtes de liste aura lieu le 4 avril au soir. L’Europe, ses institutions, son fonctionnement, ses succès et ses échecs seront au cœur des débats pendant les 2 mois qui viennent !

 

 

Pour permettre aux électeurs d’exprimer leur vote « en connaissance de cause », il est essentiel que ce débat se construise sur des faits et sur la réalité de ce qu’est l’Europe aujourd’hui. La construction européenne fait l’objet de toute sorte d’idées fausses qui alimentent rumeurs ou fantasmes. Aujourd’hui, la lutte contre la désinformation est devenue une priorité collective pour les pays de l’Union européenne, afin de préserver la qualité du débat public et au-delà, de garantir le bon fonctionnement de nos démocraties.

 

 

Les Décodeurs de l’Europe, lancés par la Représentation de la Commission européenne en France depuis fin 2016, visent à apporter des réponses aux questions, idées reçues ou mythes sur l’Europe, en expliquant de manière simple, accessible, vérifiable, et avec une touche d’humour, ce qu’est et ce que fait réellement l’Union européenne.

 

 

En collaboration avec Nicolas Vadot, qui illustre les « Décodeurs de l’Europe » avec des dessins aussi humoristiques que percutants, la Représentation de la Commission européenne en France lance également une web série de 10 vidéos (disponibles sur https://decodeursdeleurope.euqui nous fait vivre le quotidien d’une famille comme les autres, qui discute et débat d’Europe, et dont le fils cadet a bien des choses à nous apprendre !

Atelier « Médias en Seine », le 25 mars : Quelles bonnes pratiques contre les fake news et la désinformation ?

LUNDI 25 MARS – 8H30 – MAISON DE LA RADIO – FOYER F

 

Quelles bonnes pratiques contre les fake news et la désinformation ?

 

Fake news, manipulations de l’information, intox multiples viralisées à très grande échelle, intrusions répétées à l’aide de trolls, de bots et de comptes bidons, jamais l’information n’a été autant mise en danger dans nos démocraties. Chaque nouveau scrutin est désormais l’occasion d’une activité effrénée et d’attaques ciblées. A deux mois des élections européennes, des équipes professionnelles du fact-checking, journalistes et experts partagent leur expérience, leur expertise et leurs solutions pour défendre une information fiable et loyale.

 

Cet atelier est ouvert aux journalistes de Radio France et de l’extérieur, ainsi qu’aux étudiants en journalisme.  Inscriptions : franceinfocom@radiofrance.com

 

Les nouvelles guerres de l’information
Introduction par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole de Miliaire, co-auteur du rapport « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties » (rapport du CAPS, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et de l’INSERM, ministère des Armées)

 

Utiliser le data journalisme pour aller au-delà de la vérification.
Samuel Laurent, journaliste au Monde, responsable des « Décodeurs »

 

« Le vrai du faux : les ressorts de la désinformation »
Antoine Krempf journaliste à franceinfo, en charge du rendez-vous « le vrai du faux »

 

Comment transformer un service classique de fact-checking en un service axé sur l’interactivité ?
Cédric Mathiot, journaliste à Libération, responsable du service CheckNews

 

Fact-checking : comment mobiliser toute une rédaction ?
Eléonore Gay, Directrice adjointe de la rédaction de France Télévisions

 

Google : des outils pour lutter contre la désinformation
David Dieudonné, directeur du Newslab Google

 

Les idées claires : que peut la science à l’ère de la post-vérité ?
Nicolas Martin, producteur de « La Méthode scientifique » de France Culture et de l’émission « Les Idées claires »

 

La force d’un réseau comme support de fact-checking
Guillaume Daudin, journaliste à l’AFP, en charge du blog Factuel

 

Débusquer les « contrefaits » européens, vérifier, rectifier
Caroline de Camaret, rédactrice en chef Europe de France 24, présentatrice de l’émission « Ici l’Europe »

 

Conclusion par Bruno Patino, directeur éditorial d’Arte France et directeur de l’Ecole de journalisme de Sciences Po

Printemps de l’économie du 18 au 21 mars sur le thème « Travail: un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout? »

 

 

Le Printemps arrive !

 

Cette année, nous avons choisi d’axer le Printemps de l’économie sur le thème : « Travail : un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout ? ».

 

 

Pourquoi ce thème en 2019 ?

 

  • Le travail est notre premier lien avec l’économie, mais…
  • Certains en ont trop, d’autres pas assez, d’autres pas du tout ;
  • L’Organisation internationale du travail fête ses 100 ans ;
  • Et pour beaucoup d’autres raisons que nous explorerons en mars prochain !

 

Les inscriptions sont ouvertes ! Ne tardez pas, car les places sont limitées.

 

Retrouvez le programme du Printemps de l’économie 2019 en ligne sur notre site et des modules d’inscription pour chacune des 4 journées, du 18 au 21 mars, dans 5 lieux prestigieux : Conservatoire national des Arts et métiers, Bourse du travail, Ministère de l’économie, Mairie du 3e arrondissement de Paris et Sciences Po Paris.

 

Final à Sciences Po le jeudi 21 mars 

 

Le Printemps a noué un partenariat avec la célèbre institution de la rue Saint-Guillaume, à travers deux de ses centres de recherche les plus en pointe : le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

 
Cette année, le Printemps se clôturera dans le grand amphi Emile Boutmy, avec deux sessions :
 
#41 / 17h30-18h45 / Choisir son temps de travail ?
 
Session Les Economiques / LIEPP Sciences Po / OFCE
 
Après deux siècles de réduction de la durée hebdomadaire du temps de travail, peut-on penser que ce mouvement va continuer à se poursuivre ? Pour refonder une société inclusive, ne faut-il pas un partage du temps de travail dynamique et négocié afin de mieux articuler au niveau de l’individu temps personnels et familiaux, et au niveau de la société formation et production ?
 
Intervenant-e-s :
 
Pierre Cahuc, professeur d’économie, Sciences Po, directeur de la Chaire Sécurisation des parcours professionnels IZA Research Fellow
 
Bruno Palier, directeur du LIEPP Sciences Po
 
Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la Cfdt
 
Xavier Timbeau, directeur principal de l’OFCE Sciences Po
 
#42 / 19h-20h15 / Peut-on vivre de son travail ?
 
Session ADE Sciences Po
 
Le Printemps de l’économie donne le dernier mot aux étudiants de Sciences Po ! Le thème du travail est central dans les revendications du mouvement des Gilets Jaunes, avec une question lancinante : comment permettre au plus grand nombre de bien vivre de son travail, en accédant à l’emploi et en ayant des conditions de rémunération décentes ? Pour vivre de son travail, certains estiment qu’il faudrait une hausse du salaire minimum, ou l’instauration d’un revenu universel en complément. Ces mesures sont-elles réalisables et souhaitables ?
 

Intervenant-e-s : des représentants de trois formations politiques, pour un débat ouvert et pluraliste.

 

Pour s’inscrire, cliquez ici

 

Appel des candidatures pour le prix Lorenzo Natali sur les reportages d’excellence sur le thème du développement

Présentez votre candidature pour le prix Lorenzo Natali qui récompense des travaux journalistiques d’excellence sur le thème du développement

 

Le prix média Lorenzo Natali décerné par la Commission européenne récompense les reportages d’excellence de journalistes sur des thématiques relatives au développement, telles que l’éradication de la pauvreté et les dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable.

 

M. Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, a déclaré à ce propos : «La grande majorité des habitants de ce monde vit dans des pays en développement. Nous sommes déterminés à ne laisser personne de côté. Nous voulons que chacun puisse avoir une vie sûre, saine et prospère. Il reste toutefois beaucoup à faire. Des réalités différentes coexistent à travers le monde et le rôle des médias est de nous ouvrir les yeux. Le prix média Lorenzo Natali est destiné aux journalistes qui éveillent nos consciences et nous incitent à agir pour un avenir meilleur.» 

 

Les candidatures sont désormais ouvertes, du 18 février au 14 avril, pour des travaux en ligne, imprimés et audiovisuels. Pour lire le communiqué de presse dans son intégralité cliquez ici [en anglais].

Cnis : statistiques publiques, mesures des disparités territoriales, programme 2019-2023, l’essentiel de l’assemblée du 31 janvier

Patrice Duran ouvre la séance en présentant à l’Assemblée ses vœux pour l’année 2019 et en insistant sur l’importance de cette assemblée plénière dans la vie du Cnis, puisqu’elle est l’occasion de se pencher sur son futur moyen terme, programme qui court sur les années 2019 à 2023.

 

Parmi les avancées marquantes du moyen terme qui s’achève, reprises dans le bilan 2014-2018, il retient préférentiellement le sujet de l’accès aux données, pour les chercheurs en particulier, qui a été étayé par deux rapports du Cnis, traitant respectivement de l’accès des chercheurs aux données administratives, publié en 2017 et de l’accès aux données bancaires et financières, publié en 2015, qui a notamment contribué à la mise en place de l’open data room de la Banque de France. Ces ouvertures méritent d’être soulignées et représentent un réel facteur d’attractivité pour la recherche et les travaux scientifiques.

 

La première séquence est consacrée à un exposé de Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee, sur le thème des inégalités, de la redistribution et du niveau de vie en France, à partir d’un diaporama présenté la semaine précédente à la commission des finances de l’Assemblée nationale et établi sur la base d’une compilation des productions de la statistique publique. En termes de revenu des ménages, si l’on considère les séries longues, le parallélisme constaté entre l’évolution du pouvoir d’achat et celle du produit intérieur brut (PiB) est ralenti depuis la crise de 2008. Le revenu disponible brut ramené respectivement à la personne, au ménage et à l’unité de consommation met en évidence le passage d’une croissance de ces indicateurs à une quasi stagnation, ce qui est un phénomène nouveau depuis l’après-guerre. L’observation des inégalités monétaires traduit le même phénomène. La progression des revenus avant la crise s’est transformée depuis en une stagnation sur la totalité des revenus. La variation sur longue période des revenus déclarés se caractérise en revanche par une grande stabilité, mais les données présentées, issues de sources administratives, peuvent masquer
d’éventuelles distorsions pour certains types de revenus, notamment pour les revenus du capital.

 

En termes de comparaison internationale des revenus disponibles par unité de compte, la France se situe dans le segment médian des pays de l’OCDE du point de vue des inégalités. Se caractérisant par un haut niveau de prélèvements obligatoires et une redistribution significative, elle apparaît dans le segment médian supérieur pour les inégalités en amont de la redistribution et dans le segment médian inférieur pour les inégalités en aval de cette redistribution. La redistribution s’appuie, en termes de prélèvements, sur la fiscalité directe qui est la principale contributrice en raison de sa progressivité, et en termes de prestations, principalement sur les prestations familiales, les aides au logement et la prime d’activité. Les mesures nouvelles relatives aux prélèvements et aux prestations sociales entre 2008 et 2016 ont contribué à une intensification de l’effet redistributif; ce qui a permis de réduire les inégalités plutôt que de les alourdir.

 

Les autres facteurs d’inégalité abordés sont la distribution du patrimoine brut, l’évolution du patrimoine financier et immobilier et la part des dépenses pré-engagées, estimées à 30 % pour l’ensemble de la population, mais avec des situations très hétérogènes, cette part étant estimée à 60 % du revenu de base pour les ménages les plus pauvres.

 

Enfin, en termes de disparités régionales, à partir de cartes et graphiques illustrant le niveau de vie et le bien-être ressenti, il ressort d’une part qu’en termes d’inégalités, les deux régions constituées par le pourtour languedocien du golfe du Lion et l’est de la région Hauts-de-France sont particulièrement marquées et, d’autre part qu’en termes de bien-être subjectif, les différences selon le lieu de résidence sont très faibles en moyenne.

 

La deuxième séquence fait l’objet d’une table ronde consacrée à la mesure des disparités territoriales. Mickael Cloux présente son expérience d’acteur local, au sein de l’observatoire des services publics de l’Allier, pour construire un schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public (SDAASP). Après avoir posé le double constat d’une multiplicité d’observatoires existants, avec lesquels il est nécessaire que le projet s’articule, et de l’existence de bases de données qui restent obsolètes, incomplètes ou inexistantes, il fait part d’une expérience originale, consistant à s’appuyer sur les habitants du territoire pour constituer une base de données nouvelles, complétant les sources existantes, à partir de
leur utilisation quotidienne des services. Parallèlement à cette démarche participative, qui est perçue comme très positive, des difficultés demeurent, liées au manque d’interopérabilité entre les bases de données et au manque de données à l’échelle infra-départementale.

 

Olivier Léon, directeur adjoint de la direction régionale d’Île-de-France de l’Insee, présente les offres de la statistique publique pour mesurer les disparités régionales. Les sources présentes sur insee.fr, données et études, couvrent l’ensemble du territoire de manière homogène et permettent des comparaisons entre l’ensemble des territoires, du niveau national à infracommunal, pour certaines données.

 

Les principales sources sont :

le recensement de la population, la base permanente des équipements, la base FiloSofi qui permet de mesurer les inégalités de revenus, ainsi que des sources connexes (Clap, Sirene, Dads) permettant d’appréhender la question des économies locales.

 

Des comparaisons temporelles sont également possibles. Les activités de conseil et d’expertise offerts par l’Insee permettent de répondre, de façon rapide, à des sollicitations d’acteurs locaux, en mobilisant des matériaux statistiques au service d’une actualité ou d’une
politique publique en particulier. Une illustration de cette activité est la participation aux schémas régionaux de développement économique d’innovation et d’internationalisation (SRDEII), établi avec Régions de France.

 

La troisième offre de l’Insee concerne les études en partenariat, permettant de réaliser des études plus poussées dans l’analyse des territoires, en mobilisant des outils méthodologiques d’enrichissement de l’analyse des disparités territoriales. Pierre Philippe Combes, président de la commission Territoires, présente son point de vue de chercheur sur les enjeux de la mesure des inégalités territoriales. À partir du constat des grandes disparités mises en évidence par la répartition des revenus par unité de consommation en fonction de la localisation géographique, il indique que les cartes illustrant ces disparités ne tiennent pas compte du coût de la vie. Sa présentation porte précisément sur la correction du coût de la vie, en ce qui concerne les dépenses de logement . Auparavant, il fait remarquer que le niveau d’éducation localisé en fonction des différentes zones a tendance à croître avec la taille de l’agglomération et que la carte des revenus présentée est ainsi une composition de deux effets.

 

 

Le coût du logement est une composante importante du coût de la vie. Il varie sensiblement en fonction des zones géographiques et notamment en fonction de la taille des villes, sur la base d’une publication à paraître sur ce sujet. Bien que les habitants ajustent leur panier de consommation en termes de nombre de mètres-carrés dans les villes où les prix sont le plus élevés, la part du logement dans la consommation en fonction de la taille des villes varie de 8 % dans les petites villes à 40 % environ à Paris. Un modèle économétrique, permettant d’apprécier la façon dont les gains et les revenus nominaux croissent avec la taille de la ville met en évidence qu’un individu donné, qui se relocalise vers une ville plus grande voit son
revenu réel baisser. Cependant, ce constat est à rapprocher des gains dynamiques engendrés par ces relocalisations, en particulier la probabilité d’évoluer vers un meilleur emploi ainsi que la prise en compte des aménités locales à prendre en compte dans l’analyse du bien-être.

 

Enfin, la dernière séance a été consacrée à l’adoption par l’Assemblée, après discussion et amendements, des avis du nouveau moyen terme 2019-2024 qui lui avaient été soumis.
Cette discussion a été introduite par Cédric Afsa, en charge du moyen terme, qui a présenté les
éléments de contexte ayant présidé à l’élaboration de ces avis ; le développement de l’économie numérique, qui a pour effet la diffusion d’une très grande quantité d’informations et une exigence de rapidité dans la mise à disposition de l’information, la mondialisation des activités et des échanges, l’accroissement de la sensibilité de la société civile aux enjeux du développement durable.

 

La complexification du monde, qui résulte de ces trois éléments, nécessite pour le décrire de disposer de dispositifs d’observation plus complexes, qui doivent de plus être accompagnés dans les messages qu’ils délivrent, par une pédagogie accrue. Le recueil des attentes de ce moyen terme s’est appuyé sur les commissions et les utilisateurs de la statistique publique qui y participent, sur les conclusions des rapports des groupes de travail menés au cours des cinq années précédentes, sur les débats issus des colloques et rencontres organisés au cours
de l’année écoulée. Il a également intégré les réponses à une consultation en ligne sur le site du Cnis, invitant les répondants à citer les sujets considérés comme majeurs pour les années à venir.

 

Les résultats de cette consultation sont présentés sous la forme d’un nuage de mots représentant les sujets les plus fréquemment cités et parmi eux, l’emploi, les inégalités, le développement durable et les statistiques locales.

 

L’ensemble des consultations a conduit à l’élaboration de 8 avis généraux et 75 avis de commission. Quatre thèmes alimentent les avis généraux, qui ont pour vocation d’être « surplombants » par rapport aux avis des commissions : le développement durable, le numérique, les territoires et des aspects méthodologiques.

 

Enfin, le nombre des avis de commission a été limité, pour en assurer un suivi opérationnel au cours des cinq prochaines années. La rédaction en a été épurée : chaque avis est délibérément court et centré sur une problématique précise.

Mouvements et nominations en février 2019

Libération – liberation.fr

25 février – Régis Verbiguié est désormais responsable des médias numériques du quotidien  Libération. Il était auparavant éditeur numérique pour Le Figaro.

 

Le HuffPost

19 février – Louise Wessbecher est nommée rédactrice pour la culture, les médias et le divertissement sur le site d’informations Le HuffPost. Auparavant, elle était reporter pour le site web Mashable avec France 24.

 

Stratégies

12 février – Gilles Wybo est désormais directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Stratégies. Il était auparavant rédacteur en chef de la publication, rôle qu’il conservera parallèlement à ses nouvelles responsabilités.

 

Le Monde – M

7 févrierGrégoire Biseau est nommé rédacteur en chef adjoint de M, le supplément hebdomadaire du quotidien Le Monde. Il était auparavant rédacteur pour le quotidien national Libération.

 

Pour ceux qui n’ont pas pu participer à l’atelier du 12 février sur le défi de la formation des adultes à l’emploi et aux entreprises du futur avec Stefano Scarpetta et Mark Keeze, retrouvez le rapport et le tableau de bord

 

Le lien vers le rapport Getting Skills Right : Future-Ready Adult Learning Systems 

 

http://www.oecd.org/employment/getting-skills-right-future-ready-adult-learning-systems-9789264311756-en.htm 

 

Vous trouverez dans ce rapport des notes pays pour l’Australie, l’Allemagne, la Corée, l’Espagne,la France, l’Italie, le Royaume-Uni.

 

Il est urgent, dans de nombreux pays de l’OCDE, de moderniser les systèmes de formation des adultes afin d’aider ces derniers à se préparer au monde du travail de demain, selon un nouveau rapport publié par l’OCDE.

 

Il ressort du rapport « Getting Skills Right: Future-Ready Adult Learning Systems » que les nouvelles technologies, la mondialisation et le vieillissement de la population vont faire évoluer la quantité et la qualité des emplois, ainsi que les compétences requises pour les exercer. Pour relever un tel défi, il sera essentiel de développer la formation des adultes.

 

Chaque année, deux adultes sur cinq seulement suivent une formation. Les adultes les plus défavorisés sont ceux qui sont le moins susceptibles de se former : les adultes peu qualifiés ont trois fois moins de chances de participer à une formation que les adultes hautement qualifiés (soit une probabilité de 20 % contre 58 %). D’autres groupes de population sont aussi désavantagés à cet égard, parmi lesquels les personnes plus âgées, les travailleurs à bas salaire, les travailleurs temporaires et les chômeurs.

 

 

 

Les analyses les plus récentes menées par l’OCDE donnent à penser que près d’un emploi sur sept risque d’être totalement automatisé, près de 30% des emplois pourraient subir des transformations. Toutefois, les personnes qui occupent les emplois les plus menacés se forment moins (40 %) que les travailleurs qui exercent un emploi peu menacé (59 %). Dans la zone OCDE, près de la moitié des adultes ne suivent aucune formation et ne souhaitent pas se former. 11 % supplémentaires souhaiteraient se former mais ne le font pas faute de temps, de moyens ou de soutien de la part de leur employeur.

 

Le rapport souligne l’importance d’une formation de qualité permettant de développer des compétences qui répondent aux besoins du marché du travail. La formation obligatoire, notamment en matière de santé et de sécurité au travail, absorbe en moyenne 20% des heures de formation dans les pays européens. Celle-ci  est nécessaire,  mais doit être complétée par d’autres possibilités de formation afin que les adultes puissent développer des compétences leur permettant de conserver leur emploi ou de rechercher de nouvelles opportunités de progression de carrière.

 

Un nouveau tableau de bord dans le rapport compare la situation entre les  pays  et met en évidence, pour chacun, les points les plus importants  pour  la réforme. En particulier, il résume l’avenir des systèmes d’apprentissage des adultes de chaque pays pour faire face aux défis d’un monde du travail en rapide évolution, dans six domaines : couverture, inclusion, flexibilité et orientation, alignement sur les besoins en compétences, impact et financement.

 

La Grèce, le Japon et la République slovaque obtiennent des résultats faibles dans la plupart des aspects de la préparation à l’avenir. Mais des améliorations sont possibles même dans les pays performants. En Norvège, relativement peu d’adultes voient un impact direct de la formation qu’ils suivent sur leur travail ou leur carrière. Le Danemark est à la traîne des pays les plus performants en termes de couverture. La Slovénie affiche de bonnes performances en termes d’inclusion, mais il existe encore un écart de 10 points de pourcentage en moyenne entre les groupes défavorisés et les groupes les plus favorisés.

 

Pour s’attaquer à ces problèmes, le rapport présente une série de recommandations, notamment :

 

·         Optimiser la couverture et l’inclusivité en mettant en avant les avantages de la formation des adultes et en proposant un soutien ciblé sur les adultes peu qualifiés, les chômeurs, les immigrés et les personnes plus âgées.

 

·         Aligner plus étroitement les contenus de formation sur les besoins du marché du travail, et élaborer des programmes ciblés sur les adultes dont les compétences devraient devenir obsolètes à l’avenir.

 

·         Améliorer la qualité et l’efficacité de la formation. Cela peut passer, par exemple, par la mise en place de labels de qualité afin d’aider les individus et les entreprises à faire des choix éclairés quant aux investissements à réaliser dans la formation.

 

·         Assurer un financement public adapté et inciter les employeurs à contribuer avec des prélèvements destinés à financer la formation et des incitations fiscales, et encourager les individus à suivre une formation au moyen de subventions et de congés de formation rémunérés.