Association des Journalistes Économiques et Financiers

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Grand prix de La finance pour tous 2020 : découvrez les réalisations des lauréats

Le temps, c’est de l’argent ? Un sujet plus que d’actualité pour le Grand prix de la finance pour Tous 2020 ! Les étudiantes et étudiants ont été nombreux à envoyer des productions très diverses : vidéos, BD, jeux, articles, calculateurs, podcasts…
Découvrez ici les les réalisations des lauréats :

Premier prix : Juliette Mansour – CFJ Paris / 2 000 €

Une vidéo pédagogique et humoristique sur « Notre temps libre, une mine d’or pour les Gafa ! ». Suivez la journée d’une étudiante qui consomme via son smartphone. Comme le rappelle l’économiste Michèle Debonneuil, l’économie quaternaire utilise le numérique pour satisfaire les besoins. Et la vidéo met en lumière les dangers du numérique qui permet aux Gafa notamment de collecter un nombre incalculable de données personnelles.

Deuxième prix : Marion Carron – BTS Banque / 1 500 €

Une bande dessinée traitant de « L’exemple du temps libre ». Si le travail est indispensable pour avoir les moyens de bien vivre et consommer, le bien-être personnel est nécessaire pour développer une bonne cohésion sociale au sein de la société. Le temps libre nous permet de nous adonner à diverses activités (famille, bricolage…) ainsi que de nous tourner vers les autres pour, par exemple, dédier une partie de son temps à ses associations caritatives.

Télécharger la BD de Marion Carron au format PDF

Troisième prix : Anna Lippert et Léa Gorus– ESJ Lille / 1 000 €

Une vidéo traitant d’un sujet cher aux épargnants « L’assurance vie : l’épargne menacée par les taux négatifs ? ». Les deux étudiantes présentent les particularités des contrats d’assurance vie, intégrant un fonds en euros et des supports d’investissements plus risqués. La vidéo explique de façon pédagogique le fonctionnement des fonds en euros et le principe de mutualisation des risques, et rappelle que les obligations d’Etat présentent aujourd’hui des rendements très faibles, voire négatifs.

Deux mentions spéciales « coup de pouce »

Caroline Perrin – Master 2 Economics et Finance Lyon Lumières

Victor Shao et Tristan Zemmes – Sorbonne Paris 1

Ces étudiant.e.s ont fait parvenir deux jeux pédagogiques qui ont séduit l’équipe et le jury, notamment par la somme de travail effectué et le support choisi. Nous allons très prochainement travailler avec eux pour réaliser un projet commun avec l’objectif de le faire financer par la foule (financement participatif), avec le coup de pouce du sponsor 2020.

« Quelle rentrée économique en Europe » , retrouvez les dossiers des interventions d’Olivier Klein président de la section française de la LECE et de Patrick Artus, directeur de la recherche de Natixis

La triple crise actuelle: pandémique, économique et financière : 

 

Analyse d’Olivier Klein, Président exécutif de la section française de la Ligue Européenne de Coopération Économique, Directeur Général de la BRED et Professeur d’économie financière à HEC.

 

Sur les marchés financiers, le « black Swan », tant craint par ceux qui pensaient comme moi que la possibilité d’avènement d’une forte crise financière était en train de singulièrement monter, s’est présenté sous la forme du Coronavirus. 

 

Et comme cette pandémie, à elle seule, de par le confinement quasi mondial qu’elle entraîne, met très brutalement la production en berne, elle nous enfonce dans une crise d’une violence inégalée et protéiforme : crise pandémique, crise économique et crise financière. 

 

Elle survient sur un fond préexistant de vulnérabilité financière très forte, due à une accumulation de risques très élevés durant les dernières années, tant du côté des prêteurs que des investisseurs. Cette accumulation est elle-même due à des taux d’intérêt trop bas pendant trop longtemps. Ce qui rend la crise financière, résultant du Coronavirus, encore bien plus forte et dangereuse. 

 

De ce fait : 

 

  • Le marché monétaire s’est fermé, les banques ne pouvant plus se financer à des termes même de 3 mois hors des banques centrales, qui heureusement sont là; 
  • Les titrisations ne se placent plus et les conduits des banques d’investissement qui portent des actifs titrisés ne se financent plus sur le marché monétaire, ce qui impose à ces banques de financer elles-mêmes leur « warehousing » et de conserver sur elles-mêmes tous les risques qu’ils comprennent ; 
  • Les fonds de placement sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir répondre aux appels de marge et certains font faillite. Ce n’est qu’un début, je le crains ; 
  • Inutile de commenter le marché des actions, qui semble sans fond jusqu’à présent ; 
  • Quant aux primes de risque sur les obligations, après avoir été bien trop basses, elles se redressent vivement, mettant à mal nombre d’investisseurs ; 
  • Les nombreuses entreprises trop « leveragées » précédemment ont bien du mal à se refinancer. Aux États-Unis, cela a été largement renforcé par le rachat d’actions par les sociétés elles-mêmes, pratique devenue courante afin de dégager un rendement artificiel aux actionnaires. 

 

Sans compter les entreprises de gaz de schiste, en général petites et à levier financier très élevé qui sont en train de s’étouffer avec le prix du pétrole sur les marchés internationaux. Donc avec des banques et des fonds qui les ont financées pour des montants importants en passe de souffrir sérieusement. 

 

J’ajoute qu’est en train de se mettre en place un cercle vicieux que je craignais quand je donnais des conférences depuis l’été dernier sur la montée évidentes des vulnérabilités financières et la préparation de la future crise financière. Devant la dégradation violente des cash-flows des entreprises et des niveaux d’endettement très élevés préexistants de nombre d’entreprises, les agences de notation commencent à dégrader en série des « corporates ». Or, la moitié environ des entreprises notées dans l’OCDE sont en catégorie BBB. Ce qui signifie qu’en étant abaissée d’une note, elles quittent la catégorie d’« investment grade » pour passer en catégorie spéculative. Ce qui va entraîner l’obligation de nombreux fonds, engagés à ne détenir que des obligations de corporates notés en « investment grade », à les vendre, engendrant ainsi une montée bien plus vive encore des spreads. Ce qui, à mon sens, entraînera de nouvelles baisses de cours boursiers. Heureusement, les banques centrales se sont engagées à acheter beaucoup d’obligations corporate. Espérons que cela suffise à couper ce possible cercle vicieux. 

 

Heureusement, les banques centrales ont bien et vite réagi, même si j’impute les fortes vulnérabilités financières qui accroissent significativement la crise financière actuelle au fait qu’elles ne sont pas sorties de leurs politiques non conventionnelles à temps et qu’elles ont ainsi elles-mêmes poussé à la hausse le cycle financier à cause de taux trop bas, durant trop longtemps, « too low for too long « . Elles ont en effet incité emprunteurs et prêteurs/investisseurs, dont de nombreux fonds de placement, fonds de pension et assureurs (davantage en moyenne que les banques) à des prises de risque inconsidérées. 

 

Enfin, heureusement également, les États réagissent globalement bien pour tenter de prendre en charge le coût de cette chute inédite de la production, en protégeant tant que possible le financement des entreprises, c’est-à-dire le financement de leurs pertes d’exploitation temporaires. Afin d’éviter au mieux les licenciements et faillites, ils prennent ainsi en charge le coût du travail dans les entreprises qui, sans ou peu de chiffre d’affaires, ne peuvent plus continuer à payer leurs salariés. 

 

Dans le fond, les États suppriment temporairement la contrainte monétaire, en temps normal indispensable à un fonctionnement efficace de l’économie, qui s’applique aux différents agents économiques, entreprises et ménages. Mais cette contrainte monétaire serait totalement catastrophique si elle s’appliquait dans une telle période. Les banques centrales, quant à elles, suppriment momentanément (?) la contrainte monétaire des États, tout en s’efforçant à juste titre d’assurer la liquidité nécessaire à tout le système économique et financier. 

 

Espérons que cette phase transitoire soit la plus brève possible, même s’il est évident que la reprise sera difficile et non immédiate, les chaînes d’approvisionnement ne pouvant se remettre en place en très peu de temps, idem pour la reprise des chaînes de valeur. La sortie du confinement pays par pays, comme dans tous les pays, ne pouvant aussi probablement pas se faire d’un coup, ni de façon simultanée. 

 

Ajoutons qu’une fois la crise sanitaire réellement finie, la sortie de la suspension extraordinaire de la contrainte monétaire ne sera pas simple. Elle sera lente, et dangereuse. Il ne faut en effet pas provoquer de fuite devant la monnaie, monnaie elle-même qui ne vaut que si l’on accorde confiance à l’exercice efficace de la contrainte monétaire, donc confiance aux banques et aux banques centrales qui sont censées les faire respecter. 

 

En outre, la sortie pourra comporter des risques élevés d’erreurs de politique économique, qui, sous le coup de l’émotion et de la pression de l’opinion, pourraient, ici, vouloir trop rapidement revenir à l’orthodoxie, ou là, trop lentement. De plus, au moment où il faudra mobiliser tout le pouvoir d’achat et où l’on aura besoin de toute l’énergie et de l’esprit d’entreprise de tous pour relancer à la fois la demande et l’offre, il serait de très mauvaise politique de provoquer une augmentation massive des impôts, tant sur les revenus que sur les patrimoines. Une forte politique de réformes structurelles ne baissant pas le pouvoir d’achat mais augmentant le niveau de la croissance potentielle sera indispensable aux côtés d’une politique de soutien de la demande. 

 

Il faudra accepter des budgets en réduction de déficit très progressive et des politiques monétaires qui ne reviendront que lentement et précautionneusement sur leurs pratiques non conventionnelles. Le tout dans une programmation suffisamment explicite pour conserver la confiance dans les dettes des États et dans la monnaie. 

 

Avec toute la modestie qu’impose une telle situation totalement inédite à toute tentative d’analyse. 

 

Téléchargez ici le powerpoint de l’intervention d’Olivier Klein

 

Lisez ici l’article de Patrick Artus sur la nécessité d’avoir des banques capables d’assurer la liquidité des entreprises

Concours du blog de la Banque de France destiné aux étudiant(e)s. Le thème: « les politiques économiques au défi du changement climatique »

 

 

Selon les résultats de la dernière enquête Kantar-Banque de France « Les Français et l’économie » 62 % des Français citent le changement climatique comme un défi économique mondial prioritaire. Cette préoccupation devance nettement et pour la première fois les inégalités sociales, le chômage et la pauvreté. Comment les politiques économiques peuvent-elles y répondre ?

 

Pour la deuxième édition de son concours Bloc-notes Eco, la Banque de France, en partenariat avec Alternatives Economiques, propose aux étudiants en France d’écrire un billet sur le thème « La politique économique au défi du changement climatique ».

 

Les deux billets gagnants seront sélectionnés sur la rigueur de leur raisonnement, la qualité de l’écriture, la dimension pédagogique de la présentation et enfin sur l’originalité des idées. Le français est à privilégier. Le meilleur billet sera publié sur le site de la Banque de France et sera doté d’une récompense de 3 000 euros à répartir entre ses auteurs. Le ou les auteurs du second billet gagnant se partageront un prix de 1 000 euros.

 

Pour en savoir plus cliquez ici.

Le 9 juin à 11h: Présentation en visio-conférence du rapport CyclOpe 2020 enrichi d’un chapître consacré à « La crise de 2020 ».

Le 9 Juin prochain sera publié le rapport CyclOpe 2020 consacré comme les trente trois éditions précédentes à l’analyse de l’économie et des marchés mondiaux.

 

Cette année, la crise provoquée par le Covid-19 et le confinement tant humain qu’économique ont perturbé le calendrier de publication de CyclOpe et nous ont amenés à la fois à en retarder la parution et à l’enrichir d’un premier chapitre consacré à « La crise de 2020 » qui propose en une centaine de pages un premier bilan de cette crise majeure à la fois pour l’économie et les marchés mondiaux.

 

Après l’analyse « du grand désordre du monde » qui avait marqué 2019, CyclOpe sera ainsi la première publication à proposer une analyse « à chaud » de cette crise qui est, à notre sens, le premier virage majeur de l’histoire économique du XXIe siècle.

 

Confirmer votre présence auprès d’Isabelle Tanguy (isabelle.tanguy@dauphine.psl.eu) qui adressera le lien nécessaire pour la participation. 

 

Un exemplaire de CyclOpe 2020 sera adressé à tous les participants.

Séminaire virtuel en « off » sur la réponse sanitaire et économique de l’UE à la crise

Vendredi 5 juin 2020 de 9h30 à 12h30 en direct de Bruxelles.

 

Au-delà du plan de relance présenté hier par la présidente de la Commission européenne, l’Union européenne a mis en œuvre un ensemble de mesures depuis 3 mois tant au plan sanitaire qu’au plan économique, pour répondre aux situations d’urgence : achats de masques, soutien à la recherche, mécanisme de solidarité, avances de trésorerie, soutien aux mesures de chômage partiel…

 

Pour mieux comprendre l’action européenne pendant la crise, aller au-delà des idées reçues et faire le point sur les actions déjà menées, les dispositifs créés et les aides accordées, la Représentation de la Commission européenne en France souhaite proposer aux journalistes français un séminaire off the record dans lequel interviendront des experts de haut niveau de l’institution chacun dans leurs domaines. Sans dresser un bilan définitif, ils présenteront les choix et objectifs faits par l’UE dans l’urgence de la crise, les contraintes et les obstacles auxquels elle s’est confrontée, et traceront les grandes échéances et enjeux à venir.

 

Ce séminaire se tiendra dès 9h30 vendredi 5 juin sur la base du déroulé suivant :

9h15- Connexion

9h30-Accueil et introduction

9h45- La réponse sanitaire de l’UE à la crise (suivi de questions et réponses). Avec Roser DOMENEC AMADO Chef d’unité à la Direction générale Santé et Sécurité Alimentaire

11h00- La réponse économique de l’UE à la crise (suivi de questions et réponses. Avec Luc Tholoniat, conseiller principal à la Direction générale Affaires économiques et financières

12h30- Fin

Cette initiative vise à remplacer les séminaires de formation de journalistes que la Représentation de la Commission européenne propose traditionnellement à Bruxelles.

 

Comment se connecter ?

 

L’inscription est obligatoire au plus tard d’ici mercredi 3 juin à 18h00 par retour de mail au COMM-REP-PAR-LIC@ec.europa.eu.

 

Vous pourrez suivre la visioconférence et poser vos questions directement depuis votre Browser sur ordinateur. Sur mobile, selon les configurations, vous devrez peut-être télécharger l’application Webex Meet. Les instructions de connexion vous seront fournies dès l’inscription.

 

Merci de bien nous communiquer Nom, prénom, et adresse e-mail, pour nous permettre de gérer les inscriptions et les accès au briefing.

 

Le mardi 25 février à 8h30 avec le directeur général de l’APE, Martin Vial, sur le thème « l’Etat actionnaire quelle stratégie? »

Petit déjeuner organisé par l’AJEF et le service de communication du ministère de l’Economie

 

Mardi 25 février de 8h30 à 10h

 

« L’Etat actionnaire, quelle stratégie ? »

 

Avec Martin VIAL, Directeur général de l’Agence des participations de l’Etat (APE)

 

Privatisation de la Française des jeux, référendum sur celle des Aéroports de Paris, remplacement de Carlos Ghosn à la tête de Renault, évolution du capital d’Engie, de la structure d’EDF…
Autant de dossiers sur lesquels l’APE est en première ligne.

Actionnaire de 88 entreprises, soit l’un des plus importants portefeuilles publics au monde (110 milliards d’euros, dont 80 milliards cotés), l’APE a revu depuis 2017 sa doctrine d’investissement, laissant présager un désengagement de l’Etat.

Quand, comment, à quelles conditions ? Autant de questions auxquelles Martin Vial répondra à l’occasion de cet atelier.

Débats animés par Marie Dancer (La Croix) et Nathalie Villard (Capital)
Membres du bureau de l’AJEF

 

Ministère de l’Economie
Bâtiment Vauban
3ème étage – Salle 3023

139 rue de Bercy
75012 Paris

 

Selon la règle de « Chatham House », les informations peuvent être utilisées sans être « sourcées », autrement dit sans les attribuer à leur auteur ou à son administration.
Accréditations obligatoires auprès de  :

Bureau de presse de Bercy – Sébastien Zimmermann – sebastien.zimmermann@finances.gouv.fr – 01 53 18 33 80

 

Exclusivement réservé aux journalistes et aux étudiants en journalisme. Attention, les places sont limitées compte tenu de la salle.

Ingrid Feuerstein (Les Echos) et Clément Lacombe (L’obs), lauréats du Prix du Meilleur Article financier 2020

Pour revoir la cérémonie de remise du Prix, il vous suffira de cliquer sur ce lien :  

https://www.youtube.com/watchv=qh_TfuaH9Jc&feature=youtu.be

&fbclid=IwAR11mrAQL9PRg_1Aa0pnFr1BlhEA8bAnrJwN7WGUw-6WOM9zL6JjGNZQhiQ

 

 

Twitter : @AJEF et  @lirelasociete ( https://twitter.com/lirelasociete )

 

Les lauréats : 

 

Catégorie Jeunes Journaliste : 

 

Ingrid FEUERSTEIN, E-commerce : les dessous d’un grand bazar fiscal, Les Echos

 

 

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Catégorie Journalistes Confirmés :  

 

Clément LACOMBE, Le business de la dépendance, L’Obs

 

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Retrouvez sur le site « lirelasociété.com » en cliquant ici  la présentation du Prix, l’édition 2020, la composition du jury et les point de vue de ses membres.

 

Pour en savoir plus sur la composition du jury, cliquez ici. 

 

Le Point de vue du président du jury :

Emmanuel Cugny, Journaliste, Franceinfo et Président de l’AJEF

thumbnail_Img50332 Emmanuel CUGNY.jpg

L’une des vertus des différentes crises financières que le monde a connues ces dernières décennies est d’avoir incité les français à s’intéresser de près aux rouages de l’économie. La violente crise sanitaire, économique, sociale et sociétale, que nous traversons actuellement, nous impose d’apporter les bonnes réponses aux questions légitimes de nos lecteurs, auditeurs, télespectateurs, et autres internautes : donner les clefs pour comprendre ce monde de plus en plus compliqué.

 

Dans ce contexte anxiogène, notre devoir de journalistes est de pousser le débat avec l’expertise et la déontologie qui nous sont propres. Plus que jamais, notamment à l’heure de la prolifération des fake news dévastatrices, nous devons veiller de manière plus insistante encore à la rigueur de notre travail. Enfin, nous devons être vigilants face à des lois qui, sous prétexte de protéger le secret des affaires, remettraient en question le droit d’investiguer, d’enquêter… d’informer, tout simplement.

 

Le Prix du Meilleur Article Financier, dont l’Ajef se félicite d’être un des membres fondateurs, participe activement, et précieusement, à cette profonde démarche pédagogique. Expliquer l’économie, mettre en perspective l’information, la hiérarchiser et la rendre attractive, voire ludique, afin d’éclairer et structurer, le débat public autour des grands enjeux quotidiens économiques, sociaux, financiers et monétaires. Rude tâche. Autant de qualités qui présideront au choix des lauréats dans les différentes catégories, cette année encore, cette année si particulière.

AJEF

Les autres Finalistes du Prix 2020 : 

Cliquez sur leur nom  pour découvrir leurs articles et les réactions des  lecteurs  du lire la société :

 

Catégorie : Jeunes Journaliste

 

Anne de GUIGNÉ, Pourquoi est-ce si difficile de faire des prévisions économiques ?, Le Figaro

Anaïs MOUTOT, Face aux Gafa, la nécessaire refonte des lois antitrust, Les Echos

AJEF

Catégorie : Journalistes Confirmés

Philippe PLASSART, Le spectre des actifs échoués, Le nouvel Economiste

Ninon RENAUD, Quand une entreprise communiste se convertit au capitalisme, Les Echos

 

Le mardi 7 janvier à 8h15 avec Geoffroy Roux de Bézieux. Deux jours avant la journée de mobilisation du 9 janvier, le président du Medef nous livrera son analyse de la réforme des retraites et fera le point sur les dernières discussions entre les partenaires sociaux

Chère adhérente, cher adhérent,

 

Vous êtes cordialement invités le :

AJEF

Mardi 7 janvier 2020 de 8h15 à 9h30

 

à un petit-déjeuner avec :

 

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef

 

Actualité exceptionnelle, invité exceptionnel pour la rentrée 2020 de l’Ajef. En pleine réforme des retraites, les Français attendent toujours de connaître ce que contiendra exactement l’importante loi du quinquennat Macron.

 

Le gouvernement n’entend pas abandonner la réforme, loin s’en faut. Quant aux partenaires sociaux, ils ont d’ores et déjà décidé d’une nouvelle journée de mobilisation le 9 janvier 2020.

 

Deux jours avant cette nouvelle échéance, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, viendra répondre aux questions des journalistes membres adhérents de l’Ajef, le mardi 7 janvier.

 

L’occasion de faire le point sur les dernières discussions entre partenaires sociaux et gouvernement.

 

 Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le lundi 6 janvier à 10 h à l’adresse mail suivante : ajefassociation@gmail.com
AJEF
AJEF
ATTENTION :
Toute annulation ou absence non signalée, avant le lundi 6 janvier à 12 h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent.

(Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association)

 

 

Tarification

 

Participation :
Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros
Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros

 

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

La journée de l’Europe du 9 mai sera numérique

Edito mai 2020 – Catherine Lalumière

9 mai 2020

Il y a six mois, lorsque l’on préparait le 70 ème anniversaire de la Déclaration Schuman du 9 mai 1950, le contexte général était bien différent de celui d’aujourd’hui. Entre temps, la pandémie due au coronavirus est venue bousculer le monde entier, et l’Europe n’échappe pas à ce tsunami.

L’œuvre de Robert Schuman et des Pères fondateurs est soumise à une terrible épreuve. En réalité, cette épreuve peut fragiliser la construction européenne, mais elle peut aussi la renforcer et même la sauver, si les dirigeants de l’union et les peuples qui la composent, ont la lucidité et le courage d’agir pour cela.

En 1950, l’action de Robert Schuman et ses alliés repose sur un projet magnifique : réconcilier les pays d’Europe, les faire travailler ensemble et les unir sur des valeurs communes, philosophiques et politiques. Ces valeurs vont être le socle de la nouvelle construction. Ce sont des valeurs humanistes et sociales qui rejoignent très largement celles que le Conseil National de la Résistance à cette époque, a préconisé pour la France. Ces valeurs sont exactement le contraire des idées brandies par Hitler et les autres régimes totalitaires des années 30.

Depuis lors, le Conseil de l’Europe avec la Convention européenne des Droits de l’Homme, l’UE avec la Charte des droits fondamentaux, les Traités de Rome, d’Amsterdam, de Lisbonne, et de multiples autres textes ont réaffirmé et développé ces valeurs humanistes et sociales : les droits de l’Homme, les libertés publiques, la démocratie, l’égalité Femme-Homme, la fraternité… etc et , dans le projet européen, il y a une valeur qui mérite une mention particulière car sans elle, l’Union de peuples aussi divers, serait très fragile : la solidarité.

La solidarité est consubstantielle à l’idée d’Union. La solidarité entre Etats, entre peuples, va au-delà de l’égalité de droits. Elle ajoute les idées de liens, de réciprocité, de mutualité, d’entraide….

Nous sommes solidaires !

Nous pouvons compter les uns sur les autres et, quand un adversaire ou un concurrent a devant lui, l’un d’entre nous, il a en fait, tous les autres devant lui. Et c’est notre solidarité qui fait notre force.

Depuis 70 ans, avec des hauts et des bas, les membres de l’Union européenne, se sont montrés solidaires des uns des autres. L’esprit de solidarité nous a conduit à traiter sur un pied d’égalité de droits, les grands et petits pays membres, à ouvrir largement la liste des pays membres à des élargissements successifs dont la générosité n’est pas absente. L’esprit de solidarité est également à l’origine des programmes économiques et sociaux bénéficiant aux régions les moins développées et aux catégories sociales défavorisées…

En définitive, beaucoup a été fait depuis 70 ans, dans un esprit de fraternité et de solidarité. Mais, évidemment, rien n’est jamais acquis définitivement et beaucoup reste à faire d’autant plus qu’aujourd’hui, on voit renaître en Europe ce qui est le contraire de la solidarité à savoir, le nationalisme mêlé d’autoritarisme parce que ces tendances conduisent à être égoïste, replié sur soi-même, voire agressif envers les autres.

Ces dernières années, ces vieux démons ont repris de la vigueur dans certains pays de l’Union Européenne. Il est à craindre que le coronavirus, par l’angoisse et les difficultés de tous ordres qu’il suscite, n’aggrave la situation. L’esprit de solidarité qui s’est souvent heurté à des résistances et tentations égoïstes risque de se diluer davantage avec cette terrible crise sanitaire et ses conséquences économiques.

Evidemment rien n’est perdu. Voyons par exemple la générosité avec laquelle l’Allemagne, le Luxembourg et la Suisse ont accueilli dans leurs hôpitaux des malades français alors qu’il n’y avait plus de place dans les services spécialisés des hôpitaux français.

Mais la solidarité va être mise à rude épreuve lorsqu’il s’agira de payer les factures économiques et financières du drame dans sa globalité. Tout le monde connaît les réticences des pays riches de l’Union, aux premiers rangs desquels l’Allemagne et les Pays Bas. Cela n’a pas empêché la présidente de la BCE, Christine Lagarde de prendre nettement parti pour un effort budgétaire puissant dans la zone euro ce qui permettra d’aider les populations des pays membres les plus endettés.

De même, le 9 avril dernier, les ministres des finances de l’union ont finalement pris une sage décision en créant un Fonds de 540 milliards d’euros pour aider dans l’urgence les pays qui en ont besoin. Ce fonds est un gage de solidarité des pays prospères en faveur des pays en réelle difficulté. Mais à l’évidence, cela ne suffira pas et la création d’une sorte « d’eurobonds » permettant un partage entre tous les pays membres des dettes contractées par certains, est de nouveau en discussion.

Evidemment, on espère un accord généreux, mais il faut bien être conscient que plaider la solidarité implique aussi plaider la réciprocité. Certes, dans la crise, les fourmis doivent être généreuses, mais les cigales doivent aussi savoir faire un geste quand leurs méthodes de gestion et parfois leurs traditions les conduisent à apparaître un peu comme des « paniers percés… ».

Dur, dur, d’être solidaire. Cela joue dans les deux sens et cela demande des efforts réciproques et de la bonne volonté des uns comme des autres.

 

Ainsi, au fil des semaines et des mois de cette pandémie redoutable, on voit se dérouler un film qui ébranle l’Europe dans ses profondeurs. Si l’esprit de solidarité disparait c’est le cœur même de la construction qui s’affaisse. Mais si les protagonistes se ressaisissent et surmontent leurs réticences, alors, au contraire, cela peut être une renaissance pour le projet européen.

En ce jour anniversaire de la Déclaration Schuman, c’est le moment de retrouver ce qu’a écrit le Père de l’Europe sur les deux formes dans lesquelles doit s’exprimer la solidarité pour que la construction européenne soit solide : des faits concrets aboutissant à créer un esprit de solidarité solidement enraciné.

– « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de faits »

– « L’Europe ne se fera pas en un jour, ni sans heurts, rien de durable ne s’accomplit dans la facilité. Pourtant, déjà elle est en marche. A la Communauté du charbon et de l’acier sont venus s’ajouter le Marché Commun et l’Euratom. Mais surtout, au-delà des institutions et répondant à une aspiration profonde des peuples, l’idée européenne, l’esprit de solidarité communautaire ont pris racine. »

Mai 2020

Catherine Lalumière

Présidente de la Maison de l’Europe de Paris

Découvrez le programme de la journée en cliquant ici. 

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