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Le mardi 13 octobre à 8h30 avec le pdg de Louvre Hotels Group et de JinJiang Europe. Pierre-Frédéric Roulot expliquera sa stratégie pour affronter les conséquences du Covid 19 et fera le point sur l’état de santé et les perspective de l’hôtellerie, en France et à l’international.

Chère adhérente, cher adhérent,

Vous êtes cordialement invités le :

 

Mardi 13 octobre de 8h30 à 10h

 

à un petit-déjeuner débat avec :

 

Pierre-Frédéric Roulot, PDG de Louvre Hotels Group et de Jin Jiang Europe

Patron du deuxième groupe hôtelier en France après Accor, avec notamment les marques Campanile, Kyriad, Première Classe et Golden Tulip, le PDG du groupe Louvre Hotels se démène depuis de longs mois pour tenter de faire revenir les clients et limiter le plus possible les conséquences de la crise liée au Covid 19 sur son activité. La maison-mère de Louvre Hotels est le conglomérat para-public chinois Jin Jiang, troisième hôtelier mondial en nombre de chambres et premier actionnaire d’Accor. Pierre-Frédéric Roulot reviendra pour l’Ajef sur l’état de santé et les perspectives du secteur en France et à l’international en répondant à toutes les questions des adhérents de l’Ajef.

Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le
lundi 12 octobre à 9h à l’adresse mail suivante :
ajefassociation@gmail.com

 

ATTENTION :

 

Toute annulation ou absence non signalée, avant le lundi 12 octobre à 12h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent.

 

(Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association).

 

Tarification

 

Participation :
Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros
Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Le mercredi 30 septembre à 8h30 avec Alain Griset, Ministre délégué, chargé des PME. Comment accompagner celles que le Covid 19 asphyxie? Comment leur simplifier les normes et procédures administratives?

Chère adhérente, cher adhérent,

 

Vous êtes cordialement invités le :

AJEF

Mercredi 30 septembre de 8h30 à 10h

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à un petit-déjeuner débat avec :

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Alain Griset, Ministre délégué, chargé des PME

 

Nommé auprès de Bruno Le Maire à Bercy à l’occasion du dernier remaniement, c’est à lui qu’il revient d’accompagner les petites et moyennes entreprises françaises, dont beaucoup sont encore asphyxiées par la crise liée au Covid 19. Ce nordiste, qui a fait toute sa carrière dans le privé (dirigeant d’une compagnie de taxis, président des chambres de métiers et de l’artisanat, puis de l’union des entreprises de proximité (U2P), a également pour objectif de simplifier les normes et procédures administratives qui ralentissent nos PME. Une lourde tâche ! Il répondra à toutes les questions des adhérents de l’Ajef.

 

Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le mardi 29 septembre à 9h à l’adresse mail suivante : ajefassociation@gmail.com
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ATTENTION :
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Toute annulation ou absence non signalée, avant le mardi 29 septembre à 12 h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent.
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(Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association)

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Tarification

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Participation :
Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros
Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

Regards croisés entre l’Europe et l’Afrique face à la crise globale, le 30 septembre à la FNTP à Paris

 

 

 

 

INSCRIPTION GRATUITE OBLIGATOIRE :

La conférence aura lieu à la Maison de la FNTP,

3 rue de Berri – 75008 PARIS

Inscrivez-vous sur ce lien : INSCRIPTION EN LIGNE

Vous pourrez y participer en présentiel, ou par Zoom

et vous recevrez une confirmation pour une place assise ou le lien vers Zoom selon votre choix.

Les places sont comptées en raison du respect de la distanciation sociale, et nous pourrons accueillir 87 participants en présentiel.

Pour toute information complémentaire : Cliquez ici

 

 

Les inscriptions sont ouvertes pour la 8eme édition sur le thème »Guerres et paix / Quels combats pour un monde plus solidaire ? »

 SAVE THE DATE

 

Le Printemps de l’Economie présente sa 8ème édition du 13 au 16 octobre 2020 dans un format numérique inédit

 

« Guerres et Paix » Quels combats pour un monde plus solidaire ?

 

Paris, le 28 septembre 2020 – La 8ème édition du Printemps de l’économie aura lieu du 13 au 16 octobre 2020 à Paris. Tous les événements (table ronde, master class, faux procès, interview et débats, etc.) seront diffusés en streaming et accessibles gratuitement pour tous sur Internet.

Plus de 110 intervenants sont invités à débattre sur les différents enjeux des conflits mondiaux qu’ils soient économiques, monétaires ou encore sociaux.

 

Le Printemps de l’économie, un moment de dialogue, d’analyse et d’échange d’idées

Des échanges indispensables entre les parties prenantes se feront lors du Printemps de l’économie. Economistes, sociologues, politistes, historiens, chefs d’entreprise, politiques ou encore journalistes apporteront leurs éclairages pour analyser la montée des conflits et les risques qu’ils font peser sur l’avenir, ainsi que les solutions pour tenter de les résoudre et avancer vers un monde plus solidaire.

 

Une présentation exclusive des résultats d’un sondage OpinionWay

L’ensemble des événements sera enrichi en ouverture du Printemps de l’économie, le 13 octobre 2020, par une matinée spéciale de présentation des résultats d’une étude inédite réalisée par OpinionWay destinée à comprendre et analyser le rapport des Français aux conflits socio-économiques mondiaux.

 

Le Printemps de l’économie, des débats retransmis en live et ouverts à tous

En direct et dans le respect des règles de distanciation en vigueur, les conférences seront accessibles gratuitement pour tous à distance. Le public connecté pourra assister aux débats en direct et interagir avec les intervenants de chez eux.

 

Un programme recontextualisé avec la crise sanitaire mondiale

Alors que le thème « Guerre et Paix » était déjà prévue en mars, celui-ci reste le même et s’ouvre largement aux problématiques nées de la pandémie mondiale qui se traduit par la fermeture des frontières et de nouvelles tensions. Le programme, recontextualisé en fonction de la crise, sera articulé par des sessions abordant les différentes typologies de conflits internationaux :

 

  • Guerre économique
  • Guerre commerciale
  • Guerre technologique
  • Cyberguerre
  • Guerre monétaire
  • Guerre sociale, Guerre des classes
  • Guerre des sexes

 

En abordant ces sujets à travers ses 29 sessions, le Printemps de l’économie espère trouver la voie vers le niveau d’action qui serait le plus efficace afin de mener les combats nécessaires pour maintenir ou rétablir la paix. Le public connecté en ligne pourra ainsi personnaliser son programme en réservant les sessions en fonction de ses centres d’intérêt, avoir accès à de nombreuses ressources pour chacune d’entre elles, et poser ses questions aux intervenants pour des propositions concrètes aux défis économiques et sociétaux.

 

Plus de pluralisme

Le Printemps de l’économie est déjà connu pour le pluralisme de son Conseil scientifique (http://www.printempsdeleco.fr/notre-equipe) et de ses partenaires. La programmation propose des débats entre intervenants orthodoxes et hétérodoxes, des économistes mainstream aux économistes atterés.

 

Un Magazine gratuit de 48 pages, spécialement conçu par Les Economiques pour le Printemps de l’économie, et proposant des interviews, analyses de : Jezabel Couppey-Soubeyran, Hubert Védrine, Patrick Artus, Olivier Pastré, Pierre-Cyrille Hautcoeur, Christian Saint-Etienne, Agnès Bénassy-Quéré, Pierre-Noël Giraud, Henri Verdier, Michel Fouquin, Stéphane Sirot, Odile Chagny, Isabelle Laudier, Nathalie Lhayani, Pierre-Pascal Boulanger, Anne-Célia Disdier, Fanny Henriet, Sylvie Matelly, Rodolphe Desbordes, Frédéric Munier, Fanny Colomb.

 

Le Printemps de l’économie, les inscriptions sont ouvertes !

Les inscriptions individuelles sont ouvertes via le site de l’événement www.printempsdeleco.fr, où le programme complet est disponible.

 

A propos des Economiques et du Printemps de l’économie

Créé en 2013, par Pierre-Pascal Boulanger, Professeur d’économie au Lycée Turgot, et poussé en cela par Michel Rocard, le Printemps de l’Economie a pour ambition, autour d’une semaine de débats animés par des journalistes entre des économistes académiques, des représentants d’institution et de l’entreprise ou issus de l’entreprise, de proposer au grand public et particulièrement aux jeunes (étudiants, jeunes actifs) de réfléchir chaque année à un thème d’actualité d’un point de vue économique.

 

L’ambition d’ouvrir la sphère éducative sur l’économie et d’œuvrer à la citoyenneté par une meilleure compréhension du monde permet à cet événement d’être soutenu par de nombreux partenaires institutionnels, scientifiques, politiques, entreprises (Académie de Paris, CAE, Caisse des Dépôts et Consignation, INSEEC U., Banque de France, EHESS, Université Paris-Dauphine, Crédit Agricole, Bred Banque Populaire, Centre d’Economie de la Sorbonne, LEDa, CEPII, Cnam, France Stratégie, IGPDE, Insee, Ecole d’économie de Paris, La finance pour tous, Les Economiques de Turgot, Lycée Turgot, Lycée Raspail, Mairie de Paris Centre, Natixis, OFCE Sciences Po, Xerfi, APSES, Les Economistes Atterrés, ADE Sciences Po.

 

Le Printemps de l’Economie est un événement organisé par l’association les Economiques, créée en 2010 et présidée par son fondateur Pierre-Pascal Boulanger, rejoint en 2015 par Rémi Jeannin, Professeur en classes préparatoires au Lycée Hector Berlioz à Vincennes. Il dispose d’un Conseil Scientifique pluraliste rassemblant économistes, représentants des médias, institutions et des entreprises et aussi d’un Conseil Etudiant (une vingtaine d’étudiants issus d’établissements du supérieur : universités, écoles d’économie, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce) qui veille à maintenir l’accessibilité et l’attractivité du programme proposé.

 

En 8 éditions cet événement a accueilli autour de plus de 200 conférences et 300 intervenants différents, plus de 37000 visiteurs. L’édition 2019 a permis au Printemps de l’économie de passer la barre des 10 000 auditeurs, dont 55% de jeunes. Il dispose d’un site internetwww.printempsdeleco.fr , d’un compte Facebook, Linkedin, Twitter @printempsdeleco #Printempsdeleco.

 

Contacts presse :

Agence OZINFOS

Amine MOUSSAOUI et Marie-Céline TERRE – Tél : 01 42 85 47 32 –printempsdeleco@ozinfos.com

 

Le mardi 8 septembre à 8h30 avec Guillaume Pepy. Le président d’Initiative France interviendra sur « Un plan de relance…pour quoi faire? » et sur la stratégie du réseau associatif qu’il préside désormais pour financer les porteurs de projets délaissés par les banques

Chère adhérente, cher adhérent,

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Vous êtes cordialement invités le :

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Mardi 8 septembre de 8h30 à 10h

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à un petit-déjeuner débat avec :

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Guillaume PepyPrésident d’Initiative France

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Un plan de relance… pour quoi faire ? Après les 460 milliards d’euros débloqués depuis le début de la crise sanitaire pour soutenir l’économie française et ses entreprises, le gouvernement met sur la table cent milliards supplémentaires. Comment bien utiliser cet argent ? Comment mettre en musique le dernier plan gouvernemental ? Ancien patron de la SNCF, Guillaume Pepy est aujourd’hui président d’Initiative France, réseau associatif qui finance les porteurs de projets délaissés par les banques. Ancien patron redevenu homme de terrain, il nous livrera son analyse de la situation actuelle, sur les plans macro et micro économiques. Un plan de relance… et après ?

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Inscription obligatoire qui devra nous parvenir au plus tard le
lundi 7 septembre à 9h à l’adresse mail suivante :
ajefassociation@gmail.com

aajefjef

Participation :

ajef
Journalistes adhérents en rédaction : 25 euros
Journalistes adhérents freelance : 15 euros
Non adhérents : 50 euros

Merci de bien vouloir préparer à l’avance votre chèque ou l’appoint en espèces.

ajef

ATTENTION :

ajef
Toute annulation ou absence non signalée, avant le lundi 7 septembre à 12 h, sera facturée automatiquement à l’inscrit non présent.

(Les collations annulées sont malgré tout facturées par notre prestataire de service, ce qui représente une perte sèche pour l’association)

« L’économie mondiale 2021 » sous « Etat de choc » le mercredi 9 septembre

« L’économie mondiale 2021 » sous « Etat de choc »

 

La pandémie a mis l’économie mondiale en état de choc. La crise actuelle est inédite et met au défi les États et les banques centrales. L’heure est aux plans de relance. L’Europe saisira-t-elle l’occasion de rééquilibrer sa demande interne de façon durable ? Ces aspects seront au cœur de la première session.

 

La pandémie sera-t-elle un frein ou un accélérateur de changements ? Qu’en sera-t-il en ce qui concerne le « Green New Deal » ? Les déséquilibres du système monétaire international, qui y font obstacle, ne risquent-ils pas d’être accentués par la crise actuelle ? Le dollar y reste dominant et le renminbi n’y trouvera sa place qu’au terme d’un processus encore inachevé de développement financier. Ces aspects seront discutés lors de la seconde session.

 

Les 50 premiers professeurs de sciences économiques et sociales inscrits
recevront un exemplaire de l’ouvrage le jour de la conférence.

 

Retrouvez le programme en cliquant ici.

 

Adresse : CEPII, Auditorium Marceau Long, 20, avenue de Ségur, 75007 Paris

Contact : conferences@cepii.fr

 

CEPII – Recherche et expertise sur l’économie mondialewww.cepii.fr
Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) est le principal centre français de recherche et d’expertise en économie internationale. Les analyses et études du CEPII sur la macroéconomie et les finances,  les politiques commerciale et migratoire contribuent au débat public et à la formulation des politiques économiques. Le CEPII produit des bases de données et renforce le dialogue entre chercheurs, décideurs de la sphère publique ou privée et acteurs de la société civile à travers l’organisation de nombreuses conférences.

 

Grand prix de La finance pour tous 2020 : découvrez les réalisations des lauréats

Le temps, c’est de l’argent ? Un sujet plus que d’actualité pour le Grand prix de la finance pour Tous 2020 ! Les étudiantes et étudiants ont été nombreux à envoyer des productions très diverses : vidéos, BD, jeux, articles, calculateurs, podcasts…
Découvrez ici les les réalisations des lauréats :

Premier prix : Juliette Mansour – CFJ Paris / 2 000 €

Une vidéo pédagogique et humoristique sur « Notre temps libre, une mine d’or pour les Gafa ! ». Suivez la journée d’une étudiante qui consomme via son smartphone. Comme le rappelle l’économiste Michèle Debonneuil, l’économie quaternaire utilise le numérique pour satisfaire les besoins. Et la vidéo met en lumière les dangers du numérique qui permet aux Gafa notamment de collecter un nombre incalculable de données personnelles.

Deuxième prix : Marion Carron – BTS Banque / 1 500 €

Une bande dessinée traitant de « L’exemple du temps libre ». Si le travail est indispensable pour avoir les moyens de bien vivre et consommer, le bien-être personnel est nécessaire pour développer une bonne cohésion sociale au sein de la société. Le temps libre nous permet de nous adonner à diverses activités (famille, bricolage…) ainsi que de nous tourner vers les autres pour, par exemple, dédier une partie de son temps à ses associations caritatives.

Télécharger la BD de Marion Carron au format PDF

Troisième prix : Anna Lippert et Léa Gorus– ESJ Lille / 1 000 €

Une vidéo traitant d’un sujet cher aux épargnants « L’assurance vie : l’épargne menacée par les taux négatifs ? ». Les deux étudiantes présentent les particularités des contrats d’assurance vie, intégrant un fonds en euros et des supports d’investissements plus risqués. La vidéo explique de façon pédagogique le fonctionnement des fonds en euros et le principe de mutualisation des risques, et rappelle que les obligations d’Etat présentent aujourd’hui des rendements très faibles, voire négatifs.

Deux mentions spéciales « coup de pouce »

Caroline Perrin – Master 2 Economics et Finance Lyon Lumières

Victor Shao et Tristan Zemmes – Sorbonne Paris 1

Ces étudiant.e.s ont fait parvenir deux jeux pédagogiques qui ont séduit l’équipe et le jury, notamment par la somme de travail effectué et le support choisi. Nous allons très prochainement travailler avec eux pour réaliser un projet commun avec l’objectif de le faire financer par la foule (financement participatif), avec le coup de pouce du sponsor 2020.

« Quelle rentrée économique en Europe » , retrouvez les dossiers des interventions d’Olivier Klein président de la section française de la LECE et de Patrick Artus, directeur de la recherche de Natixis

La triple crise actuelle: pandémique, économique et financière : 

 

Analyse d’Olivier Klein, Président exécutif de la section française de la Ligue Européenne de Coopération Économique, Directeur Général de la BRED et Professeur d’économie financière à HEC.

 

Sur les marchés financiers, le « black Swan », tant craint par ceux qui pensaient comme moi que la possibilité d’avènement d’une forte crise financière était en train de singulièrement monter, s’est présenté sous la forme du Coronavirus. 

 

Et comme cette pandémie, à elle seule, de par le confinement quasi mondial qu’elle entraîne, met très brutalement la production en berne, elle nous enfonce dans une crise d’une violence inégalée et protéiforme : crise pandémique, crise économique et crise financière. 

 

Elle survient sur un fond préexistant de vulnérabilité financière très forte, due à une accumulation de risques très élevés durant les dernières années, tant du côté des prêteurs que des investisseurs. Cette accumulation est elle-même due à des taux d’intérêt trop bas pendant trop longtemps. Ce qui rend la crise financière, résultant du Coronavirus, encore bien plus forte et dangereuse. 

 

De ce fait : 

 

  • Le marché monétaire s’est fermé, les banques ne pouvant plus se financer à des termes même de 3 mois hors des banques centrales, qui heureusement sont là; 
  • Les titrisations ne se placent plus et les conduits des banques d’investissement qui portent des actifs titrisés ne se financent plus sur le marché monétaire, ce qui impose à ces banques de financer elles-mêmes leur « warehousing » et de conserver sur elles-mêmes tous les risques qu’ils comprennent ; 
  • Les fonds de placement sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir répondre aux appels de marge et certains font faillite. Ce n’est qu’un début, je le crains ; 
  • Inutile de commenter le marché des actions, qui semble sans fond jusqu’à présent ; 
  • Quant aux primes de risque sur les obligations, après avoir été bien trop basses, elles se redressent vivement, mettant à mal nombre d’investisseurs ; 
  • Les nombreuses entreprises trop « leveragées » précédemment ont bien du mal à se refinancer. Aux États-Unis, cela a été largement renforcé par le rachat d’actions par les sociétés elles-mêmes, pratique devenue courante afin de dégager un rendement artificiel aux actionnaires. 

 

Sans compter les entreprises de gaz de schiste, en général petites et à levier financier très élevé qui sont en train de s’étouffer avec le prix du pétrole sur les marchés internationaux. Donc avec des banques et des fonds qui les ont financées pour des montants importants en passe de souffrir sérieusement. 

 

J’ajoute qu’est en train de se mettre en place un cercle vicieux que je craignais quand je donnais des conférences depuis l’été dernier sur la montée évidentes des vulnérabilités financières et la préparation de la future crise financière. Devant la dégradation violente des cash-flows des entreprises et des niveaux d’endettement très élevés préexistants de nombre d’entreprises, les agences de notation commencent à dégrader en série des « corporates ». Or, la moitié environ des entreprises notées dans l’OCDE sont en catégorie BBB. Ce qui signifie qu’en étant abaissée d’une note, elles quittent la catégorie d’« investment grade » pour passer en catégorie spéculative. Ce qui va entraîner l’obligation de nombreux fonds, engagés à ne détenir que des obligations de corporates notés en « investment grade », à les vendre, engendrant ainsi une montée bien plus vive encore des spreads. Ce qui, à mon sens, entraînera de nouvelles baisses de cours boursiers. Heureusement, les banques centrales se sont engagées à acheter beaucoup d’obligations corporate. Espérons que cela suffise à couper ce possible cercle vicieux. 

 

Heureusement, les banques centrales ont bien et vite réagi, même si j’impute les fortes vulnérabilités financières qui accroissent significativement la crise financière actuelle au fait qu’elles ne sont pas sorties de leurs politiques non conventionnelles à temps et qu’elles ont ainsi elles-mêmes poussé à la hausse le cycle financier à cause de taux trop bas, durant trop longtemps, « too low for too long « . Elles ont en effet incité emprunteurs et prêteurs/investisseurs, dont de nombreux fonds de placement, fonds de pension et assureurs (davantage en moyenne que les banques) à des prises de risque inconsidérées. 

 

Enfin, heureusement également, les États réagissent globalement bien pour tenter de prendre en charge le coût de cette chute inédite de la production, en protégeant tant que possible le financement des entreprises, c’est-à-dire le financement de leurs pertes d’exploitation temporaires. Afin d’éviter au mieux les licenciements et faillites, ils prennent ainsi en charge le coût du travail dans les entreprises qui, sans ou peu de chiffre d’affaires, ne peuvent plus continuer à payer leurs salariés. 

 

Dans le fond, les États suppriment temporairement la contrainte monétaire, en temps normal indispensable à un fonctionnement efficace de l’économie, qui s’applique aux différents agents économiques, entreprises et ménages. Mais cette contrainte monétaire serait totalement catastrophique si elle s’appliquait dans une telle période. Les banques centrales, quant à elles, suppriment momentanément (?) la contrainte monétaire des États, tout en s’efforçant à juste titre d’assurer la liquidité nécessaire à tout le système économique et financier. 

 

Espérons que cette phase transitoire soit la plus brève possible, même s’il est évident que la reprise sera difficile et non immédiate, les chaînes d’approvisionnement ne pouvant se remettre en place en très peu de temps, idem pour la reprise des chaînes de valeur. La sortie du confinement pays par pays, comme dans tous les pays, ne pouvant aussi probablement pas se faire d’un coup, ni de façon simultanée. 

 

Ajoutons qu’une fois la crise sanitaire réellement finie, la sortie de la suspension extraordinaire de la contrainte monétaire ne sera pas simple. Elle sera lente, et dangereuse. Il ne faut en effet pas provoquer de fuite devant la monnaie, monnaie elle-même qui ne vaut que si l’on accorde confiance à l’exercice efficace de la contrainte monétaire, donc confiance aux banques et aux banques centrales qui sont censées les faire respecter. 

 

En outre, la sortie pourra comporter des risques élevés d’erreurs de politique économique, qui, sous le coup de l’émotion et de la pression de l’opinion, pourraient, ici, vouloir trop rapidement revenir à l’orthodoxie, ou là, trop lentement. De plus, au moment où il faudra mobiliser tout le pouvoir d’achat et où l’on aura besoin de toute l’énergie et de l’esprit d’entreprise de tous pour relancer à la fois la demande et l’offre, il serait de très mauvaise politique de provoquer une augmentation massive des impôts, tant sur les revenus que sur les patrimoines. Une forte politique de réformes structurelles ne baissant pas le pouvoir d’achat mais augmentant le niveau de la croissance potentielle sera indispensable aux côtés d’une politique de soutien de la demande. 

 

Il faudra accepter des budgets en réduction de déficit très progressive et des politiques monétaires qui ne reviendront que lentement et précautionneusement sur leurs pratiques non conventionnelles. Le tout dans une programmation suffisamment explicite pour conserver la confiance dans les dettes des États et dans la monnaie. 

 

Avec toute la modestie qu’impose une telle situation totalement inédite à toute tentative d’analyse. 

 

Téléchargez ici le powerpoint de l’intervention d’Olivier Klein

 

Lisez ici l’article de Patrick Artus sur la nécessité d’avoir des banques capables d’assurer la liquidité des entreprises

Concours du blog de la Banque de France destiné aux étudiant(e)s. Le thème: « les politiques économiques au défi du changement climatique »

 

 

Selon les résultats de la dernière enquête Kantar-Banque de France « Les Français et l’économie » 62 % des Français citent le changement climatique comme un défi économique mondial prioritaire. Cette préoccupation devance nettement et pour la première fois les inégalités sociales, le chômage et la pauvreté. Comment les politiques économiques peuvent-elles y répondre ?

 

Pour la deuxième édition de son concours Bloc-notes Eco, la Banque de France, en partenariat avec Alternatives Economiques, propose aux étudiants en France d’écrire un billet sur le thème « La politique économique au défi du changement climatique ».

 

Les deux billets gagnants seront sélectionnés sur la rigueur de leur raisonnement, la qualité de l’écriture, la dimension pédagogique de la présentation et enfin sur l’originalité des idées. Le français est à privilégier. Le meilleur billet sera publié sur le site de la Banque de France et sera doté d’une récompense de 3 000 euros à répartir entre ses auteurs. Le ou les auteurs du second billet gagnant se partageront un prix de 1 000 euros.

 

Pour en savoir plus cliquez ici.